Des maisons en losange. Les années 1960, qu’il s’agisse de culture, de design ou d’architecture, on y revient toujours un peu. Aussi n’est-on pas surpris que le concept des zomes, contraction des mots “dôme” et “zonoèdre”, soit apparu aux États-Unis en 1968. Complètement hippie dans l’esprit, ces habitations d’un nouveau genre, taillées pour les retraites, auraient été inventées par Steve Durkee de la Lama Foundation. L’idée était simple : s’inspirer des formes de losange à double spirales présentes à l’état naturel (ananas, tournesol), jusque dans les ruches, pour concevoir des maisons qui seraient à peu près tout l’inverse des préfabriqués qui fleurissent dans les lotissements de banlieue.

Under the dome. Si les zomes reviennent ces jours-ci en force, c’est à cause de l’envie des citadins de couper les ponts avec leur vie quotidienne (stress, urgences, etc), au moins l’espace d’un après-midi ou d’un week-end. Ces demeures sont, de ce point de vue, le choix parfait. Grâce à leur structure en bois autoportante, elles garantissent de plus grands espaces qu’un habitat traditionnel et peuvent être, en outre, assemblées les unes aux autres. De quoi vous fournir un LEGO géant selon les volumes désirés.

Pouvoir mystique. Écologique par essence (sic), les zomes sont construits à partir de matériaux naturels qui, selon les puristes du genre, contribuent à donner à ces maisons biscornues des pouvoirs symboliques et magiques. D’autres avancent même, chez nos confrères de We Demain, que les zomes accorderaient les énergies de l’homme et du cosmos. Bon, tout cela est à prendre avec des pincettes. Mais comme on peut le lire sur le site Structure Nomade, ces habitations dégageraient une forte puissance symbolique. Quant au modèle à 13 côtés, « il faciliterait l’accès aux profondeurs de notre être et permettrait ainsi une véritable purification ». À tester pour votre prochain week-end détox, sachant qu’il est tout à fait possible de se faire construire un zome sur mesure.