
Mieux que la compresse à élastique qui donne l'impression de s'être échappé de l'hôpital
Caroline Van Renterghem, est une jeune Belge exilée en France. Quand elle débarque à Paris, en 2013, elle est fermement décidée de se rendre au boulot en vélo. C’était sans compter la pollution parisienne . Qu’à cela ne tienne, Caroline, qui bosse dans la mode, est du genre à créer des solutions : cette férue de mode crée Wair, un masque connecté, fashion, et écolo. Tout simplement.
Actuellement en précommande sur le site, Wair lutte contre la pollution avec du style. C’est comme la classe : soit tu l’as, soit tu ne l’as pas. Avec deux filtres et un boitier, le foulard filtre les microparticules (composants les plus nocifs comme l’oxyde d’azote, les pollens ou le dioxyde de souffre) à hauteur de 92% minimum.
Comment ça se présente ?
Il y a un filtre dans le foulard. Placé dans un boitier amovible au niveau de la bouche, il ventile l’air et retire les composants polluants. Résultat : un air plus pur et sain. Le masque s’utilise avec une application gratuite : Sup’airman – alerte, jeu de mots. Ce héros anti-pollution vous envoie des alertes lorsque vous êtes dans une zone polluée, crée un mapping de la qualité de l’air autour de vous, et vous propose ensuite des itinéraires optimisés (pour mieux vivre la pollution.)
Une protection efficace utilisée comme un accessoire de mode
Ce foulard est proposé en 3 modèles : tour de cou, écharpe ou snood. En 2 textiles et dans de nombreux coloris ou imprimés. Cette alternative technique et esthétique a un coût : comptez 69 euros pour le modèle le moins cher (le tour de cou), et jusqu’au double pour le modèle le plus cher. Et préparez-vous à faire du shopping : il faut ajouter au foulard simple des filtres (entre 5 et 10 euros) à changer toutes les 2 à 4 semaines.
Vous pouvez néanmoins avoir une ristourne en pré-commandant votre foulard avant la fin du mois. Le foulard connecté sera mis en vente au printemps 2017. Alors on économise pour pédaler sainement ?
Amina Kalache
Air fashion foulard mode Paris particule fine pollution tendance vélo