
Oubliez l’idée d’une promenade en plein air ; sur ces sentiers, vous enfilez vos meilleures chaussures et partez défier la nature. Voici 5 randos où le danger est votre sherpa et la mort attend au tournant.
Le grand vertige du HuaShan : Il paraît que les Chinois espèrent trouver l’immortalité en atteignant le sommet de la montagne Hua qui culmine à 2155 mètres d’altitude. Ce qui est certain, c’est que pour y arriver il va falloir survivre à une marche de 12 kilomètres résumé par CNN comme « le sentier le plus dangereux au monde ».
Un dénivelé de 1000 mètres sur des escaliers en bois le long d’une falaise, des passerelles de planches clouées à la va-vite puis une simple chaîne à franchir en équilibre. À réserver aux fans d’accrobranche n’aimant pas les arbres ou de via ferrata au-dessus de l’enfer.
La gorge sèche des Canyonlands : Au fin fond de l’Utah se terre le parc national des Canyonlands, un paysage désertique unique. Et au milieu, les aficionados du VTT connaissent bien The Maze (« le labyrinthe »), un enchevêtrement de canyons de l’ocre au jaune sans la moindre végétation. Hélas ces gorges sont glissantes, les chutes de pierres fréquentes et malgré la chaleur, des crues soudaines sont imprévisibles…
Rendu célèbre par le film 127 Heures, l’histoire vraie d’Aron Ralston qui s’y est retrouvé coincé et a dû se couper un bras pour s’extraire du canyon, The Maze attire les touristes malgré l’absence totale d’équipement de survie sur place. Prévoyez de l’eau, un maillot de bain en cas d’averse (oui oui !) et rechargez votre téléphone à 110 %…
Le toit du monde à Hawaii : sur l’île d’Oahu, au-dessus de la baie de Kahana vous attend le Pu’u Manamana, un trek sur les reliefs de l’île la plus cool du monde. Après un passage dans une jungle luxuriante digne d’un film d’Indiana Jones, il faudra parcourir 6,5 kilomètres en pente raide, avec des passages à escalader et d’autre à marcher sur la crête effilée.
Mais cela en vaut le coup : la vallée verdoyante en-dessous et les couleurs paradisiaques que prennent les vagues valent l’effort et les vertiges. Un must pour fans de Koh-Lanta et les surfeurs qui veulent vérifier que leurs genoux et chevilles tiennent bien la distance.
Effilée à l’anglaise : Plus près de nous, pour vous faire les dents, le parc national du Lake District en Angleterre cache bien son jeu. Verdoyant et dégagé (on peut parait-il y voir les sommets de l’Écosse), le mont Helvellyn se révèle un piège pour les randonneurs qui atteignent la crête de Striding Edge.
Si la marche éprouvante et l’escalade sur ces arrêtes pointues ne vous inquiètent pas, la météo changeante qui rend la traversée imprévisible le feront : avez-vous déjà tenu de la roche entre vos doigts sous une averse ou des grêlons ? Pour ceux qui aiment le climat britannique…
Les 2 kilomètres nippons : Vous pensiez que les randonnées les plus longues sont les plus difficiles pour des questions d’endurance ? Détrompez-vous. Au Japon, le Daikiretto vous emmènera sur seulement 2 petits kilomètres entre le mont Minami (près de Nagano) à 3030 mètres d’altitude et le mont Kitahotaka à 3100 mètres environ.
Une promenade pendant une demi-heure qui se transforme en étroit passage sur la crête rocailleuse. À partir de là, prévoyez plusieurs heures pour passer les dénivelés vertigineux. Sympa, les autorités ont placé quelques poignées de chaînes dans la roche pour vous aider à avancer et marqué les directions de O pour la bonne voie et de X pour ceux qui vous mèneront à une glissage certaine et douloureuse. Pour ceux qui aiment apprendre des injures en japonais.