
Selon une étude, dans moins de dix ans le prix d’achat d’une voiture électrique devrait être inférieur à celui d’une essence. Seuls deux problèmes pourraient entraver cette perspective.
10 fois plus d’électriques. Si les voitures électriques sont encore largement plus chères que les essences, c’est que les batteries lithium-ion pèsent aussi lourd dans le moteur que sur l’addition. Toutefois, ce coût a déjà commencé à chuter notablement. Entre 2010 et 2017, le prix est passé de 1000 dollars/kWh à 209 dollars/kWh. C’est là qu’entre en jeu Bloomberg, dont une récente étude prédit qu’il passera sous la barre des 100 dollars/kWh à partir de 2025.
Sur la base de ce postulat, Bloomberg estime qu’il devrait se vendre dix fois plus de véhicules dans le monde d’ici sept ans : 11 millions d’immatriculations contre 1,6 million aujourd’hui. La Chine, de plus en plus en pointe et sensible sur la question environnementale, devrait jouer un rôle moteur et cumuler 50% des ventes à cette date.
Les risques. Encourageant, mais ce ne sont que des prévisions. Il existe ainsi deux freins majeurs potentiels, d’ordre structurel. D’une part, le manque de stations de charge pourrait poser problème. Cela dépendra largement de la réaction des services publics à prendre la mesure du changement et d’assurer le développement adéquat.
Plus grave en revanche, ces batteries reposent beaucoup sur le cobalt. Surexploité car utilisé dans l’essentiel de nos appareils électroniques, cette matière première pourrait être victime d’une pénurie à partir de 2020. La réalisation des prévisions de Bloomberg tiendra beaucoup à la capacité des fabricants de batteries à trouver des matériaux de substitution.
Panasonic, l’un des leaders, a déjà annoncé qu’il allait réduire de moitié la quantité de cette matière dans ses batteries en juillet dernier. D’autres innovations tentent de réinventer les batteries, sans lithium notamment. Est-ce que ça suffira à régler ce problème ?
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