
Le site américain Forbes s’est posé la question et explique pourquoi il serait peut-être plus logique de fabriquer des robots plutôt que des voitures supposées se conduire toutes seules.
Pour ou contre ? Il y a des milliards dépensés dans la recherche autour des voitures autonomes. Mais à part augmenter le parc automobile, les personnes qui, en 2019, sont prêtes à se laisser guider par ces engins qui roulent tout seul sont peu nombreuses, surtout qu’on leur apprend à conduire… comme des humains. C’est pourquoi le site Forbes a pensé qu’une solution à ces voitures serait peut-être possible : les robots conducteurs. Pour le site, il y a de nombreux avantages, même si ce genre d’assistants ne verra pas le jour de sitôt. Le premier point abordé est plutôt logique : ces conducteurs cyborgs pourraient s’adapter à tous types de véhicules. Ainsi, n’importe quelle voiture lambda pourrait devenir une voiture autonome.
Une fausse bonne idée. Parmi les autres arguments avancés, il y a celui d’avoir un « vrai » conducteur dans la voiture que les autres automobilistes peuvent repérer et celui d’avoir des robots interchangeables d’une voiture à l’autre, si son poids n’est pas trop conséquent.
Mais Forbes liste également les contraintes et les inconvénients d’une telle innovation. On oblige d’une certaine manière les voitures à garder le même design. En effet, les voitures autonomes offrent la promesse de devenir des salons d’intérieur où l’on pourra dormir, manger et même travailler. Selon le site, ces robots pourraient être plus susceptibles de devenir une proie facile pour les hackers. Il faudrait en plus construire des garages pour robots…
Des robots à tout faire. La conclusion de Forbes est la suivante : les conducteurs robots sont pour l’instant plus futuristes que les voitures autonomes, puisque celles-ci roulent déjà. Mais si ces robots apprennent à conduire, imaginez toutes les autres tâches qu’ils pourraient effectuer : déposer un colis, ouvrir la porte aux personnes en situation de handicap et même pourquoi pas cuisiner, ranger la maison ou encore tondre la pelouse. Bon, on s’emballe un peu, mais on se marre déjà en imaginant cette question : “Chéri.e, t’as pas vu les clefs du robot ?“