
On croyait ce projet de taxi fluvial noyé, mais ces véhicules glissant au-dessus de l’eau reviennent pour 3 mois de tests sur la Seine.
Retour de vague. Moins de voiture sur les routes en passant par les rivières, c’est pas si bête. Du coup, l’an dernier la ville de Paris avait ouvert son fleuve aux tests de la startup suisse Seabubbles. On vous avait déjà dit tout le bien qu’on pensait de leur véhicule nautique, capable de voguer comme de voler sur l’eau, porté par ses hydrofoils. Un détail majeur car, sans toucher la Seine, La « Bubble » ne produit ni remous ni bruit ; mieux, étant électrique, le vaisseau profite de son tirant d’eau pour produire de l’énergie. Clean.
Ça balance pas mal à Paris. Le problème étant que ces super-bulles roulaient… trop bien. Victimes de leur vitesse (12 km/h, non concordante avec les réglementation de la Seine) et du coût d’installation des bornes de recharge à chaque port, le projet avait été recalés. Pourtant, ne craignez pas le tangage, la situation vient de changer de bord : un nouveau prototype, plus stable, va se jeter à l’eau d’ici la fin d’Avril.
La Mairie de Paris autorise 5 semaines de test pour les SeaBubles. S’ils sont concluants, ces bateaux volants seront commandés et livrés et mis à flot début 2019.
Les fondateurs sont parfaitement confiants : réinventés avec huit navigateurs et experts de l’America Cup, la nouvelle version de la Bubble a atteint des vitesses de 20 km/h lors d’essais sur le lac de Genève. A raison de 5 passagers par esquif, ces étranges taxis ont de quoi retirer autant de personnes des métros et RER et au moins deux voitures du périph’. Ohé du bateau ?