
Les 27 États membres de l’Union européenne sont enfin tombés d’accord pour imposer une augmentation du nombre de terminaux de chargement sur les routes transeuropéennes. Date espérée pour la mise en place du dispositif : 2025.
Batterie faible vs batterie fiable. C’est un fait, les ventes de voitures électriques ont explosé, mais l’un des freins les plus importants à l’acquisition reste encore la question de la charge de la batterie. Alors pour inciter les derniers consommateurs à passer le cap, l’Union européenne veut impulser la création de nouvelles infrastructures. Au début de ce mois de juin, les ministres des Transports de l’UE se sont donc réunis pour créer un carnet de route afin de généraliser les bornes de recharges sur les routes du continent.
🔴#FitFor55 | Les ministres 🇪🇺 des transports ont adopté une position commune sur trois textes du paquet "Ajustement à l'objectif 55".
Une étape importante pour contribuer à atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par le #PacteVert ⤵#PFUE2022 #TTE pic.twitter.com/KAl6fp9knk
— La France dans l’UE 🇫🇷🇪🇺 (@RPFranceUE) June 2, 2022
Standardisation nécessaire. Si elle est adoptée par le Parlement européen en septembre, cette réglementation exigera une distance maximale de 60 kilomètres entre les bornes de recharge. Elle entrerait en vigueur dès 2025 sur les autoroutes européennes et pour 2030 sur l’ensemble du réseau. Selon la Cour des comptes européennes, 60 kilomètres serait la plage maximale à fixer entre les points de charge pour que les conducteurs utilisent de façon optimale leur véhicule électrique.
Chaque module de charge aurait une puissance minimale de 150 kW, ce qui correspond au standard établi pour une charge rapide. Cette nouvelle réglementation imposerait une interopérabilité entre les bornes en les équipant d’adaptateurs de chargeurs universels et d’un système de paiement unifié. Ainsi, les utilisateurs n’auraient plus à avoir plusieurs cartes et portefeuilles d’abonnement pour charger leur véhicule.
Coup d’épée dans l’eau ? La responsabilité du déploiement des bornes incomberait aux 27 États membres de l’Union européenne. Si pour certains pays, comme les Pays-Bas, la tâche sera facilitée étant donné le nombre de bornes déjà existantes, la France devra investir massivement pour se mettre au niveau. On se souvient déjà que l’objectif de 100 000 bornes annoncé fin 2021 par l’ancien ministre délégué aux Transports n’avait pas été atteint. Espérons que l’Union européenne saura trouver les mots pour motiver le nouveau gouvernement à tenir ce nouveau cap.