
En complément du nouveau décret imposant l’installation de stations de recharge rapides dans toutes les aires d’autoroute, Jean-Baptiste Djebbari a tweeté une carte du futur réseau.
440. Vous qui aimez les chiffres et la mobilité propre serez ravis d’apprendre que la France compte pour le moment 440 aires de service sur son réseau routier national, dont environ 140 sont équipées en bornes de recharge. C’est pas si mal, mais ça pourrait être beaucoup mieux. C’est aussi l’avis de Jean-Baptiste Djebbari, Ministre chargé des Transports, qui dévoilait récemment via Twitter une carte des futures aires dotées de bornes de recharge très rapide :
Vous voyez ces points ?
Aujourd’hui, ce sont des aires de service. D’ici 2 ans, ce seront des aires de service AVEC BORNES DE RECHARGE TRÈS RAPIDE. pic.twitter.com/26c8fUSrjt
— Jean-Baptiste Djebbari (@Djebbari_JB) February 14, 2021
Rattraper le retard. Une carte qui raconte que d’ici la fin 2022, l’intégralité des 440 aires de service du réseau routier national seront équipées en bornes de recharge très rapide (comptez une vingtaine de minutes). Les stations indiquées comporteront au minimum quatre points de recharge rapide, dont au moins deux bornes de 150 kilowattheures permettant ladite charge en moins de 20 minutes.
Niveau timing, ce plan du gouvernement semble répondre à la vague de scepticisme qui s’étaient emparée de l’opinion au début de l’année, décriant l’invraisemblance du plan de 100 000 bornes publiques d’ici 2022 et le retard de la France dans le domaine.
Une belle enveloppe. Plus concrètement, pour parvenir à ses fins, le gouvernement prévoit une enveloppe de 100 millions d’euros visant à soutenir les sociétés développant les bornes de recharge très rapide sur les grands axes routiers français. Plus précisément, d’après le décret paru au Journal officiel, cette aide pourra « être versée aux entreprises qui réalisent un investissement relatif à une activité de service de recharge pour véhicules électriques sur les aires de services situées sur le domaine public autoroutier et sur le domaine public du réseau routier national ». Un cofinancement qui pourra s’élever à hauteur de 10 % à 30 % des coûts d’installation suivant le type de station, ce taux pouvant même être porté à 40 % dans certaines situations.