
L’enquête d’Ipsos montre des Français si satisfaits de leur achat qu'ils ne reviendront pas en arrière. Suite logique, plus de 4 Français sur 10 se disent prêts à en acheter une à leur tour.
Double. Il y a deux ans, Ipsos réalisait un sondage pour mieux connaître les conducteurs de voitures électriques et comprendre leurs besoins. A la demande d’EVBox, fabricant de bornes de recharge domestiques, Ipsos a récidivé cette année et la conclusion la plus notable de son baromètre de la mobilité électrique, c’est que le nombre de concernés a progressé très rapidement : en 2 ans, la part de conducteurs de voitures électriques en France est passé de 4 % à 8 %. Une tendance qui, de plus, ne va pas s’inverser de sitôt selon l’institut de sondages.
The 2022 #EVBoxMobilityMonitor shows that the demographics of current and potential EV drivers are closer than before to those of the general population.
Do you recognize yourself in these descriptions?
Check the full study out: https://t.co/dCzPewQoSu#EV #marketresearch pic.twitter.com/DHOGtMz9Kl
— EVBox (@evbox) June 7, 2022
Encore et encore. Le baromètre annonce en effet que 44 % des sondés se disent prêts à troquer leur ancienne voiture pour un modèle zéro émission. Un enthousiasme qui se confirme auprès de ceux qui ont déjà sauté le pas puisque 79 % des propriétaires de véhicule électrique en sont satisfaits et prévoient déjà d’en racheter par la suite, plutôt que de revenir aux modèles thermiques.
Une tendance qui découle de plusieurs motifs : les considérations écologiques d’abord (en France, 82 % % des sondés les évoquent), la prime à la conversion bien sûr aussi puisque le prix reste le principal blocage à l’achat pour 53 % des Français. Ceux qui hésitent évoquent en premier les difficultés à trouver des bornes (pour 33 % de nos concitoyens) et le temps de recharge (47%) comme principaux freins.
Voiture du peuple. Puisque le nombre de conducteurs d’électrique augmente, l’étude présente des évolutions intéressantes. Si hier, leur portrait robot désignait essentiellement des hommes, en couple et avec un haut niveau de diplôme, Ipsos montre que la cible s’est élargie. En résumé, il y a désormais plus de femmes, plus de célibataires, un niveau de diplôme moins élevé ainsi que des personnes sans emploi (inactifs ou chômeur).
Encore récemment, la mobilité électrique semblait un gadget que les Français repoussaient ; aujourd’hui, à en croire cette étude, ce virage apparaît comme bien plus logique pour une part de plus en plus grande de notre population.