
Équiper les résidences des particuliers au lieu des stations-service est une bonne façon de motiver la transition électrique, démontre une étude.
Le manque de lieux où se brancher reste le dernier rempart retenant nos concitoyens d’acheter une voiture électrique. Partout, on multiplie les initiatives comme ces lampadaires-chargeurs ou cette plaque d’égout conductrice… Alors que l’endroit où les bornes manquent le plus est évident, c’est bien chez nous.
S’ils ont le choix du lieu de recharge, 85% des sondés aimeraient se charger une fois chez eux.
Quand on sait que 80% des Franciliens vivent en habitat collectif, et 60% des citadins de villes de plus de 100 000 habitants, on peut s’étonner que moins d’un sur dix d’entre eux a accès à une borne de recharge dans le parking de leur copropriété. Justement, une étude IPSOS pour Zeplug met en évidence combien cette solution semble pourtant plaire aux Français.
5 ans avant de mettre le courant. Sur le millier de résidents (copropriétaires ou locataires) interrogés, 48% disent qu’ils envisagent d’acheter un véhicule électrique. Et la moitié d’entre eux sont prêts à passer à l’acte d’ici cinq ans maximum, mais ils attendent d’être certains de pouvoir recharger. Leur motivation est d’ailleurs bien souvent écologique (pour 68%) mais aussi économique : 4 sur 10 y voient une façon de payer leur « carburant » moitié moins cher.
Welcome home. Commanditaire de l’étude, ZePlug est spécialisée dans l’installation de bornes en résidence ou entreprise, et gère toutes les démarches administratives. La startup rappelle qu’il existe pourtant des subventions pour les copropriétés (notamment le programme Advenir), mais qu’à peine 1% des propriétaires sont au courant.
Bien sûr, Zeplug a tout à gagner dans cette histoire, mais réfléchissons : préférez-vous payer la transition électrique avec votre taxe d’habitation ou éviter un détour à la station de recharge municipale de l’autre côté de la ville et vous brancher sur le parking en rentrant du bureau ?