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Voiture autonome : qui la police devra-t-elle arrêter en cas d’accident ?
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LA REDACTION |  19/02/2018 12:37
Voiture autonome : qui la police devra-t-elle arrêter en cas d’accident ?

C'est la grande question des prochaines années. Car derrière la fluidification du trafic et la fin des embouteillages, la conduite automatique pourrait grandement complexifier la gestion des accidents.

90%. Au total, le facteur humain apparait dans près de la totalité des accidents de la route. À ce sujet, l’arrivée de la voiture autonome pourrait être providentielle. Pourtant, elle ne peut pas réduire à néant la mortalité routière — elle n’en a malheureusement pas le pouvoir. Et puisque l’humain ne sera plus au gouvernail, qui devra être désigné coupable en cas d’accident ? Le passager, assis en train de se tourner les pouces ou le véhicule, dont l’algorithme a calculé que cette collision était la meilleure solution ?

Automated Emergency Braking“. En bon français, ce terme désigne le freinage automatique en cas d’urgence, soit la faculté du véhicule autonome qui pourrait sauver d’innombrables vies. Toutefois, celui-ci est encore imparfait, en témoigne cette pauvre voiture empalée dans un camion de pompier, aux États-Unis. C’est pourquoi le passager est, en attendant le perfectionnement de ce système, chargé de garder un œil sur la route pour éventuellement l’activer lui-même. Résultat : il est également responsable en cas d’accident. Qu’il le veuille ou non, c’est 50-50.

Tuer ou être tué. Plutôt que d’attendre pantois que le véhicule soit impliqué dans un accident et d’en partager la culpabilité, les chercheurs Giuseppe Contessa, Francesca Lagioia et Giovani Sartor de l’université de Bologne ont donc imaginé, en septembre 2017, une solution : le « Ethical Knob », dit bouton éthique.

Ce bouton permettrait au propriétaire de choisir s’il veut privilégier sa propre vie ou celle des piétons.

Embarqué au sein des voitures autonomes, il permettrait à l’humain d’influencer directement l’algorithme de son moyen de locomotion préféré. Deux choix s’offrent alors au passager : indiquer au véhicule de privilégier sa propre vie ou celle des piétons. Concrètement, cela peut s’illustrer par une situation où un enfant court pour récupérer son ballon sur la route, la voiture autonome le détecte un poil trop tard, l’accident est inévitable. Doit-elle freiner tant bien que mal et percuter le bambin, ou braquer et finir dans le décor, au péril de la vie du passager ? Le choix est entre les mains de l’Homme.

Voilà un dilemme éthique de choix. Et il ne fait que complexifier le débat, en déséquilibrant la balance de la culpabilité en cas d’accident. Ces questions sans réponse qui gravitent autour de la voiture autonome ont une influence directe sur leur acceptation future — ou non — au sein de notre société. Selon un sondage Opinion Way réalisé pour VMware, 56% des français ont d’ores et déjà indiqué qu’ils ne se déplaceraient pas à bord d’un tel véhicule.

Parmi ceux-ci, 59% n’ont pas confiance en l’autonomie de la voiture, 46% craignent le manque de contrôle et 45% ont peur d’avoir un accident. Le grand remplacement, qui devrait éventuellement avoir lieu à l’orée des années 2030, n’est donc à priori pas signé.

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