
Un cabinet d'études explique cette incroyable baisse avec une raison simple : le développement des véhicules autonomes pourrait faire diminuer les accidents de 50% d'ici à 2030.
Ça va assurer. Une révolution se prépare sur tous les fronts. Dans le cas de la voiture autonome, les assureurs commencent dès maintenant à constituer des cellules de réflexion. Chaque véhicule motorisé en circulation a besoin d’une assurance et les voitures autonomes n’en sont pas exemptes. Le coût et la responsabilité en cas d’accident sont les premières pistes qui en ressortent.
Bonne nouvelle, tout indique qu’une baisse serait envisagée pour le passager/conducteur. Normal puisque, selon le cabinet Oliver Wyman “avec le développement des véhicules autonomes, les accidents pourraient diminuer de moitié d’ici à 2030” et, à terme, les robots devraient éviter 90% des risques. Seule limite à l’autonomie, vous allez tout de même devoir coller la vignette vous-même.
Assurances Google. Selon les prédictions, la voiture autonome disposera d’une assurance plus “globale” que “personnelle”. La police assurera les constructeurs automobiles qui auront la responsabilité civile de la mobilité du véhicule. Le passager n’aura à son compte qu’une assurance pour son utilisation, et le vol, etc. Des startups ont d’ailleurs senti le vent tourner et ont commencé à s’investir dans ce nouveau type de contrat. Trov, une assurance en ligne, a été sélectionnée pour assurer les voitures autonomes de Google, les fameuses Waymo. Néanmoins, tant que la voiture autonome partagera la voie publique avec des automobilistes humains, il y aura toujours besoin d’être amiable sur le constat. Dès lors, de vieilles problématiques seront toujours d’actualité.
À qui la faute ? Concernant les litiges, les assureurs doivent savoir quels moyens mobiliser pour indemniser et se retourner vers le responsable. Qui blâmer en cas d’accident ? Le conducteur, le constructeur automobile, le développeur de l’intelligence artificielle ou de la géolocalisation ? Un challenge de taille à la fois juridique et technologique pour les assureurs. Or, des boîtes noires comme celles des avions seront mises en place et pourront tout vérifier comme la pression des pneus ou le niveau d’huile. En analysant l’algorithme, on verra vite le coupable dans l’équation. Et plus besoin de faire un constat à plusieurs, la voiture le fera pour vous.