
Promis, même les chevaux du moteur ne souffrent pas.
Design, digital et durabilité. Outre la motorisation électrique, comment l’automobile peut-elle faire un peu plus pour la planète ? Peut-être avec des conceptions véganes, comme ce vers quoi se dirige le constructeur suédois Polestar. Prévue pour être présentée au salon automobile de Genève – annulé à cause de la pandémie de COVID-19 – Polestar a récemment dévoilé sur son site une nouvelle concept car : « Precept ». Si cette berline électrique est axée autour du design, du digital et de la durabilité, c’est sur ce dernier point qu’elle épate le plus en multipliant les solutions de recyclage pour l’habitacle.
80% de plastique en moins. Avec des tissus de sièges tricotés (par imprimante 3D) à partir de fils issus de bouteilles en plastique recyclées, un Nylon pour les tapis de sol en filets de pêche et des coussins de siège et appui-têtes en liège (issu de l’industrie du vin), la Precept affiche 80% de plastique en moins par rapport à une automobile lambda. Une voiture non seulement plus propre mais promettant aussi une réduction du poids de 50%. Cela dit, si le concept écoresponsable est particulièrement important, il semble prendre le pas sur le reste puisque Polestar ne communique aucune donnée autour du moteur électrique ou de l’autonomie de la batterie. On en sait par contre un peu plus sur les technologies de bord, comme l’écran d’info-divertissement de 15 pouces basé sur Android qui reconnaît et s’adapte au conducteur ou l’écran 9 pouces du chauffeur qui détecte son regard et ajuste la quantité d’informations en fonction de ce dernier.
Une catastrophe environnementale. La réduction de l’usage du plastique ainsi que son recyclage est une entreprise plus que louable. Le traitement des déchets plastiques est une catastrophe environnementale puisque chaque année environ 10 à 15 millions de tonnes sont déversées dans les océans – ce qui revient à près de 300 kilos par seconde. En tête, les filets de pêche et bouteilles figurent parmi les plus répandus. On préfère les savoir transformés en appui-tête et en tapis de sol.