
Non, il ne servira pas à livrer vos commandes – du moins pas pour le moment. Mais qui a dit que Jeff Bezos ne s’intéressait qu’aux colis ?
Y’a-t-il un pilote dans la ville ? Il a pris six ans à être développé mais ce nouveau venu dans le grand jeu des véhicules autonomes a été dévoilé hier. Pourtant, ce premier prototype est déjà parfaitement efficace puisqu’il a reçu l’agrément des autorités routières de Californie pour ses tests et a déjà roulé dans San Francisco sans conducteur.
Sounds like Zoox will unveil this vehicle on Monday. It’s quite the story. Have been checking in with them since it was like 12 people working at a SLAC firehouse. (thread) pic.twitter.com/x3njlcaspN
— Ashlee Vance (@ashleevance) December 12, 2020
Un taxi roulant 16 heures sans se fatiguer. Équipée de deux moteurs électriques pour aller dans chaque sens, la navette peut atteindre 120 km/h en théorie et ses deux packs de batterie assurent 16 heures d’autonomie en ville (le kilométrage réel n’est pas communiqué mais cela semble couvrir une large journée). Cette fois, les huit capteurs Lidar sont parfaitement visibles, dépassant à chaque angle pour ne rien rater de leur environnement.
Welcome (to the future). C’est la startup australienne Zoox qui a conçu ce robot-taxi, avant d’être rachetée par le groupe de Jeff Bezos. Avec son design bidirectionnel, ses grosses roues et ses larges portes coulissantes vitrées, cette navette ressemble à ses concurrentes, Navya et EasyMile en tête. L’objectif saute aux yeux dès qu’on regarde ses banquettes à l’intérieur : remplacer les VTC et taxis par des salons cosy promenant jusqu’à quatre passagers.
Humans/Robots. La startup annonce clairement ses ambitions : “94% des accidents proviennent d’erreurs humaines. Les supprimer va sauver des centaines de vies.” OK robot. D’ailleurs, le fabricant annonce vouloir lancer un service concurrent d’Uber à San Francisco et Las Vegas dans un premier temps. Une entrée remarquée sur un marché rentable mais compliqué par les évolutions du droit du travail qui tend, à terme, à se débarrasser des chauffeurs (et donc des accidents). Après les commerces “non essentiels”, il se pourrait bien que les humains eux-mêmes deviennent dispensables.