
Si, avec le confinement, vous commencez à apprécier ce quotidien sans bruit de moteur, sachez que vous pourrez prolonger l’expérience pendant vos vacances. Il existe dans notre beau pays des îles qui n’ont pas attendu le COVID-19 pour chasser la voiture de leur paysage auditif.
L’archipel du Frioul
La deuxième ville française cache en son sein un paradis naturel jalousé des Parisiens. Rattaché au 7ème arrondissement de Marseille, l’archipel du Frioul est accessible depuis le vieux port en moins de 30 minutes de bateau tout en offrant une vue superbe sur la cité phocéenne. Cet ensemble de quatre îlots abrite 146 habitants mais surtout un grand nombre d’oiseaux et d’animaux qui y trouvent un refuge aux tumultes du cours Belsunce. Les voitures y sont proscrites mais vous pourrez tout de même vous déplacer à vélo dans le village.
L’île du Levant
Premier domaine naturiste d’Europe, selon le site de l’office du tourisme du Lavandou, l’île offre un cadre idéal pour vous balader dans la tenue de votre choix au plus proche de la nature. Ne vous y méprenez pas et restez sur vos gardes car seule une petite partie de l’île est ouverte au public, le reste est sous contrôle militaire. Située dans le Var en face de la corniche des Maures, elle est accessible en bateau depuis Le Lavandou ou la ville de Hyères.
L’île d’Aix
Ceci est un faux ami, nous avons quitté le sud et l’île d’Aix est située en terre charentaise. À l’est de l’île d’Oléron, près du célèbre Fort Boyard, elle abrite plus de 200 insulaires qui se déplacent uniquement à vélo. Connue pour ses huitres et pour avoir accueilli Napoléon Bonaparte en 1815, elle est un haut lieu touristique pour des milliers de personnes chaque année venant y chercher le calme. Pour se rendre sur l’île, il suffit d’une petite demi-heure de traversée depuis la ville de Fouras. Oui… comme le père.
L’île de Sein
Dans l’océan Atlantique, au large de la pointe du Raz, dans le « Far West » français, se trouve cette petite île résistant tant bien que mal aux tempêtes grâce à des digues. Sur cette terre, vous ne trouverez ni arbre, ni buisson tant le vent y est puissant. Et pour découvrir cette nature vierge vous ne pourrez compter que sur vos chaussures car le vélo y est autant interdit que la voiture. Venez découvrir ce bout d’Europe depuis Douarnenez en deux heures de traversée.
L’île de Molène
« L’île tranquille » porte bien son surnom car celle-ci, malgré ses 211 habitants, n’a pas de bourg à proprement dit. Les cafés et commerces s’éparpillent sur le territoire et il n’y a pas de voiture pour s’y rendre à l’exception d’un taxi qui peut vous aider dans vos déplacements. Pour se rendre sur cette île au large du Finistère, il faudra compter 40 minutes au départ de Brest ou du Conquet.
L’île d’Hoëdic
À 1h10 de Quiberon, dans le Morbihan, vous pourrez rejoindre cette île qui n’autorise que les pieds pour vous déplacer. Pour protéger la délicate nature qui la compose, il est interdit de circuler en voiture et à vélo. Mais, il n’est pas proscrit de la visiter. En période estivale, n’hésitez pas à la parcourir. En trois heures, vous aurez découvert les 8,5 kilomètres de côtes et vous pourrez vous échouer dans le camping communal et faire une sieste brassée par les vents.
L’île de Batz
Aux alentours de Morlaix, cette île du Finistère abrite un climat doux et agréable qui contredit tout ce que l’on pense du climat breton. Il est si bon qu’il a permis l’installation d’un jardin botanique d’espèces exotiques où prospèrent de nombreuses espèces originaires d’Australie, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique et d’Asie. Accessible depuis le port de Roscoff, il est possible de conduire un véhicule mais seulement s’il s’agit d’un tracteur. Si vous n’en possédez pas, pensez à prendre votre vélo sur le ferry.