
Dans le cadre d’un concours lancé par le centre britannique de recherche et d’innovation, un géant de l’aéronautique a conceptualisé le bus volant.
À plus dans le bus (volant). Tandis que la tendance est clairement au taxi volant, GKN Aerospace voit les choses différemment. Ce fabricant britannique de composants automobiles et aéronautiques s’intéresse au développement de solutions d’aviation plus durables et travaille notamment sur un concept de « Skybus ».

Tout est dans le nom. Encore à l’état de projet, les « Skybus » sont pensés pour être de grands véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical (mieux connus en tant qu’eVTOL) capables de transporter entre 30 et 50 passagers chacun. En très clair, il s’agit ici du même principe que les taxis volants – transportant généralement cinq passagers maximum – mais au format bus.
Selon l’entreprise, le Skybus serait idéalement utilisé en réseau via le concept de « park and ride » pour décongestionner efficacement les itinéraires extrêmement encombrés. Si le concept est parfaitement enthousiasmant, la technologie disponible ne permet pas encore de lui donner corps. Pour faire voler un engin de cette taille, il faudrait des batteries gigantesques, à priori trop lourdes pour lui permettre de décoller.
Innovation stimulée. Le projet a été proposé dans le cadre du Future Flight Challenge lancé par l’UK Research and Innovation au Royaume-Uni, concours visant à stimuler le développement de la durabilité dans l’aviation via la motorisation électrique, les livraisons par drone ou la recherche sur les technologies de vol autonome. Quelques 300 millions de livres seront investies dans les projets retenus. La « recherche et l’innovation » britannique se donne les moyens de ses ambitions.