
L'Elettracker est plus qu’un vélo et moins qu’une moto, mais c’est zéro émission. Et surtout : voilà une véritable œuvre d’art qui donne envie de rouvrir des motodromes. Montez, en vous emmène en voyage... dans le temps.
Le vélo qui se recharge sur la nostalgie. Attention, c’est un coup de foudre immédiat qui vous attend. Avec ses pneus blancs, sa fourche sans fourreau, et sa selle en cuir incurvée, l’Elettracker pourrait avoir été conçue il y a un siècle et juste remise en état. Il y a même un plaque ovale à l’avant pour rappeler les courses de moto d’antan.
Mais regardez de plus près : les freins ne sont pas d’époque, et ce qui semble être un moteur V-twin se révèle être un cache arrondi pour les batteries. Car non seulement ce petit bijou est plus un cyclo qu’une moto, mais il est 100 % électrique.
La dolce vita. Ce sont les italiens de GDesign qui ont donné vie à cette beauté. Emmené par Giacomo Galbiati, ils sont partis d’un vieux cadre récupéré et ont conçu chaque pièce décorative assemblée dessus. La batterie permettrait 40 kilomètres d’autonomie à 90 km/h maximum. Ici, chaque détail est peaufiné, des poignées de frein incurvée à la visserie choisie en passant par le grip sur le guidon et la béquille en V inversé… tout y est. Le combat est perdu d’avance : vous allez l’adorer. Hélas, vous ne pourrez pas l’acheter.
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Une course à travers le temps. L’objectif de ces Italiens spécialisés dans les motos customisées sur mesure, c’était de construire une pièce unique, un cyclomoteur pour rendre hommage aux motos de course du siècle dernier; une création mêlant « l’âme des trackers, et l’esprit écolo et la technologie contemporaine ». Vous ne connaissez pas les trackers ? Il s’agissait de ces motos légères qui fonçaient voilà 1 siècle sur des motodromes : des pistes (ou board tracks) incurvées à 45° et faites… en bois. Autrement dit : un parquet glissant qui s’usait vite et où seuls les meilleurs pouvaient rivaliser. Mais foncer à 190 km/h sur des pistes instables a eu raison de cette discipline disparue aujourd’hui, mais néanmoins ressortie du placard avec l’Elettracker. Quoi de plus beau qu’un vélo impossible à acheter, finalement ?