
Vous trouvez cette information à la fois incroyable, inutile et terriblement sexiste ? Vous nous l'ôtez de la bouche.
L’arrivée imminente de la voiture autonome, c’est-à-dire avec une conduite assistée par ordinateur, est sujette à plusieurs interrogations, voire fantasmes. L’un d’entre eux, au-delà du fait qu’on puisse lire ou regarder la télé dans une voiture intégralement automatisée, est évidemment lié au sexe. Avec autant de temps libre dans un habitacle, qui plus est sur des trajets longues distances, l’idée des rapprochements corporels derrière des vitres teintées a de quoi faire réfléchir. Certains, d’ailleurs, sont déjà passés à l’acte. Comme cette actrice de porno américaine ayant récemment réalisé la première sextape à bord d’une voiture autonome. Mais il y a pire. Ou mieux, selon où vous placez votre estime personnelle sur l’échelle de la morale.
Nom d’une pipe. Ce pire, c’est l’Automoblow, une espèce de point Godwin de l’expérimentation sexuelle liée au secteur de l’automobile, permettant de recevoir une fellation à l’arrêt ou une fois la conduite autonome du véhicule enclenchée. L’engin, qui peut se greffer sur n’importe quelle voiture munie d’un porte-gobelet, est réglable pour servir “aux hommes de toutes tailles“. Que rajouter de plus ? Cette vidéo démo, peut-être…
L’information, reprise par de nombreux médias, rappelle à quel point la voiture autonome devrait changer notre manière de penser la route. On peut cela dit, après avoir rigolé 30 secondes, se demander si telle invention ne relève pas de l’inconscience tant le niveau d’autonomie des voitures est sujet à caution selon les pays, et réglementé si sévèrement (pour l’instant) que rares sont les régions où cet appareil de plaisir sexuel serait utilisable sans provoquer d’accidents. Le niveau d’autonomie de niveau 2, actuellement utilisé sur les modèles Tesla par exemple, nécessite une attention du conducteur en mode “détente”, ainsi que sa capacité à récupérer le volant au moindre faux pas. On imagine d’ici les sorties de route occasionnées par ces gâteries robotisées.
Deuxième point, et c’est peut-être encore le plus important : cette “innovation” réservée à un public masculin permet de se questionner sur le machisme inconscient des inventeurs. Pourquoi la même idée ne serait-elle pas déclinable pour les conductrices et passagères ? Sans rentrer dans le détail, rien n’empêche techniquement l’Automoblow de divertir les femmes. À voir donc si cette construction doublement virale saura rattraper le coup d’ici sa commercialisation supposée à l’automne, pour 122 euros.