
Vous en rêviez, des chercheurs l’ont fait : un vaccin pour ne plus jamais avoir à sortir avec un sac plastique sur la tête.
Pour la solution, appuyez sur le bouton. On vous fait l’impasse sur les photos, vous êtes statistiquement tous passés par là : 80 à 90% des ados sont, depuis des générations, touchés par cet excès de sébum qui fait que les « victimes » préfèreraient se terrer chez elles plutôt que d’affronter le monde extérieur. La mauvaise alimentation et la pollution de l’air n’arrangent rien. Mais des chercheurs américains et taïwanais semblent enfin tenir le bon bout.
Un anticorps plutôt que des pommades. Quoi que puissent en dire les publicités, la majorité des remèdes actuellement sur le marché sont inefficaces. C’est d’ailleurs cette impasse dermatologique qui rend la nouvelle, publiée dans le Journal of Investigative Dermatology, si intéressante. Une étude menée de front (sic) par l’université de San Diego et de Chungli aurait permis d’identifier la bactérie à l’origine du problème. Son petit nom : la Propionibacterium acnes, responsable des rougeurs et autres « spots » boursouflés qui ruinent la vie de presque tout le monde. Un anticorps aurait ainsi été cultivé en labo pour éradiquer, une fois pour toute, la toxine produite par ladite bactérie.
Bientôt un test sur l’homme. Les premiers tests, menés sur des souris et des bouts de peau échantillons, laissent entrevoir le bout du tunnel. D’autres essais restent maintenant à mener grandeur nature, sur des cobayes humains, afin de savoir si le vaccin pourra régler le problème en une seule fois ou si des injections, comme avec le Botox par exemple, seront nécessaires. Rien qu’en France, ce sont plus de 15 millions de personnes qui attendent une solution miracle. Mais partout dans le monde, des millions de miroirs disent déjà merci.