
Une bonne nouvelle pour tous les automobilistes : l’essence n’a jamais été aussi bon marché. La mauvaise : prendre votre voiture pour fêter ça, avant le 31 mars, peut vous coûter très cher.
C’est ce qu’on appelle un beau hasard des calendriers : voilà un an, la révolte des gilets jaunes battait son plein, et rappelons qu’on doit sa naissance aux taxes sur l’essence voulues par le gouvernement. Un an plus tard, le prix du baril a dégringolé avec six centimes de moins sur une semaine (un record depuis 2003). Et cela est valable autant pour le SP95 que pour le gazole. Faut-il pour autant sortir le champagne ? Pas vraiment.
Effectivement, les mesures de confinement mises en place par le gouvernement ne vous permettent de prendre votre voiture qu’en de rares occasions. Au cas où vous seriez passés à côté, les voici :
– Pour aller à votre travail si le télétravail s’avère techniquement impossible.
– Vous déplacer pour effectuer des achats de fourniture professionnelle.
– Aller consulter un médecin.
– Rendre visite à votre famille pour une urgence ou pour une garde d’enfants.
– Pour exercer sur un périmètre non éloigné une activité physique de type sportive (pas de pensée déplacée).
Toute autre raison vous vaudra jusqu’au 31 mars, date de la fin théorique du confinement, une amende de 135 euros, qui peut grimper jusqu’à 375 euros (si non payée sous 45 jours). C’est le résultat d’un décret (2020-264) passé en urgence par le gouvernement. N’allez pas croire que vous passerez entre les mailles du filet : Christophe Castaner s’est fendu d’un communiqué pour annoncer que plus de 100 000 policiers et gendarmes surveilleraient les routes.
Ceci étant dit : les routes de France ne sont pour l’heure pas bloquées, et le droit fondamental à la libre circulation est encore assuré. Pour cela, il faudra vous procurer le précieux sésame ici et l’imprimer en cas de contrôle.