
Les stats parlent d'un boss sur cinq...
Une étude scientifique tend à prouver qu’un patron sur cinq serait un psychopathe. Réjouissant…
Votre boss vous angoisse autant que Christian Bale dans American Psycho ? La PDG de votre boîte ressemble à s’y méprendre à Meryl Streep dans Le Diable s’habille en Prada ? Bref : les patrons seraient-ils tous desLe Diable s’habille en Prada ? Bref : les patrons seraient-ils tous des êtres sans âme, prêts à nous pourrir la vie à chaque minute ?! C’est ce que semble avancer l’étude – sérieuse ! – du professeur Nathan Brookes, dévoilée au congrès annuel de l’Australian Psychological Society. Selon le chercheur, un boss sur cinq serait psychopathe. Cela expliquerait pas mal de choses…Australian Psychological Society. Selon le chercheur, un boss sur cinq serait psychopathe. Cela expliquerait pas mal de choses…
Pour arriver à ce résultat, Nathan Brookes a étudié les profils psychologiques de 1000 personnes, dont 231 patrons. Résultat : les dirigeants d’entreprise rassemblent un paquet de similitudes avec… les psychopathes ! Le psy parle même de “successful psychopath” pour désigner ces boss. Avec à la clé, donc : un manque d’empathie, de sincérité, de remise en question de soi, une tendance à être égocentrique, mais aussi à être charmeur et superficiel. Et ils seraient de plus en plus nombreux depuis la crise financière de 2008… Le professeur Scott Lilienfeld, qui enseigne la psychologie à l’université Emory (Atlanta, États-Unis), fait une analyse en ce sens : “Être un psychopathe peut prédisposer à la réussite sur le court terme. Ils ont tendance à être charismatiques et flamboyants, ce qui facilite leur succès dans un premier temps, mais se termine souvent par un échec sur le long terme.”“Être un psychopathe peut prédisposer à la réussite sur le court terme. Ils ont tendance à être charismatiques et flamboyants, ce qui facilite leur succès dans un premier temps, mais se termine souvent par un échec sur le long terme.”
21%. C’est donc le pourcentage de PDG ayant des traits psychopathiques. Un. Sur. Cinq. Flippant. Mais Nathan Brookes est sympa et s’est penché longuement sur les outils à mettre en place pour détecter ces individus avant de les embaucher. Et qu’il rende fou toute la boîte. Si c’est trop tard pour vous et que ce genre d’individus est déjà en place, on ne peut que vous conseiller une chose : la résistance passive.
Bon, on peut aussi voir le verre à moitié plein : il reste 79% de patrons très normaux selon l’étude. Non ?