Un îlot au soleil. Pour lutter concrètement contre les conséquences du réchauffement, les villes ajoutent des brumisateurs, obligent les nouvelles constructions à végétaliser murs ou toitures, ou réfléchissent à repeindre leurs chaussées en blanc. Les ingénieurs d’Eiffage ont attaqué la question en amont et produit une enrobée directement plus claire, nommée “Luciole”.

“Aziz, lumière !“ Ce procédé était initialement prévu pour réduire les dépenses énergétiques en lumière des villes la nuit. Le revêtement Luciole est dit « hydro-décapé », soit composé de gravillons très minces qui reflètent 50% mieux la lumière des candélabres. Il est idéalement cumulé avec des LED pour économiser encore de l’énergie. Mais en ces temps de canicule, Luciole vient de trouver un nouvel usage.

Ni bruit ni chaleur. Ce revêtement emmagasine moins la chaleur et ne la relâche donc pas en soirée, ce qui limite l’effet « îlot de chaleur urbain ». De plus, il limite le bruit de frottement des voitures qui y passent : une satisfaction pour ceux qui dorment la fenêtre ouverte…

C’est pourquoi la ville de Levallois-Perret l’a fait installer (rue Bellanger) à titre d’expérimentation, comme le rapporte Le Parisien. Décidé à aider les habitants durant l’épisode caniculaire, Eiffage assume le surcoût de ce revêtement, 15% plus cher qu’un enrobé classique. C’est vrai qu’à Levallois on est attaché à la culture du petit cadeau.

Crédit image de une : Le Moniteur