
Après les taxis autonomes, l’entreprise américaine s'attaque désormais aux vélos et trottinettes en libre-service. L'objectif serait de régler le problème de l'autonomie.
La mobilité, toute la mobilité. Il y a quelques mois, Uber s’était offert Jump, une startup californienne de vélos électriques en libre-service (et qui devrait bientôt débarquer en France). Cette acquisition se produisait dans la foulée d’une prise de participation conséquente au sein de Lime, le spécialiste de la trottinette électrique en free floating. Additionné à son service de VTC, l’ensemble positionnait plus que jamais Uber comme le numéro 1 de la mobilité urbaine.
Les vélos qui se rangent tout seuls. Au fil du temps, et du terrain gagné, Uber semble avoir pris conscience qu’en matière de trottinettes et de vélos électriques, le facteur crucial est la durée de vie des batteries et la capacité à les recharger. Or aujourd’hui, la recharge des appareils repose largement sur des petites mains qui ont hérité d’un des pires jobs du monde ubérisé. Cela a donc donné l’idée à Uber d’implémenter une fonction « déplacement autonome » sur ce type de véhicules.
Exciting announcement from @UberATG at today's @DIYRobocars event. "Micromobility" = autononomous scooters & bikes that can drive themselves to charging or better locations. Hiring now pic.twitter.com/sOjroo8XZI
— Chris Anderson (@chr1sa) January 20, 2019
L’idée serait de doter vélos et trottinettes d’une fonction d’auto-diagnostic de la batterie. Dès que celle-ci tomberait à un niveau trop bas, le véhicule se rendrait directement à une station de charge de lui-même. Ne riez pas, Uber a déjà commencé à recruter une équipe pour travailler sur ses futurs trottinettes et vélos, avec un gros défi à régler : celui de l’équilibre, pas aussi simple qu’avec une voiture. Mais impossible n’est pas Uber…