
Désormais, les passagers devront se tenir aussi bien que les chauffeurs. Et c'est une bonne nouvelle pour tout le monde.
Au calme. Uber ne quitte plus l’actualité. Après le bruit engendré par la mise en place de son « mode silencieux » – une fonctionnalité permettant aux clients premium d’indiquer à un chauffeur trop bavard de la boucler – la société produit un nouveau remous en annonçant qu’elle désactivera les comptes recevant (trop) régulièrement des mauvaises notes. À vrai dire, c’est déjà effectif en Australie, en Nouvelle-Zélande ou en Inde et cette mesure s‘étend désormais aux États-Unis ainsi qu’au Canada. Logiquement, l’Europe va suivre.
« Le respect, ça doit aller dans les deux sens. Tout comme la responsabilité », indique Kate Parker, directrice de la « Safety Brand and Initiatives » chez Uber dans un post de blog justifiant la décision. Jusqu’à présent, les notes des usagers ne permettaient que d’obtenir un meilleur chauffeur (disons “mieux noté”) plus rapidement. Les mal-notés d’entre nous attendaient ou écopaient de chauffeurs en disgrâce. Elles pourront désormais interdire l’accès aux services de l’appli.
Sans fausse note. Qu’on se rassure, il n’existe pas un seuil préétabli en dessous duquel on serait disqualifié. L’usager en sursis recevra plusieurs notifications et des conseils pour améliorer sa note (et donc son comportement) avant sentence. Et si jamais il reçoit une piqûre de rappel concernant le respect des règles de politesse ou de la tranquillité de son chauffeur, alors il est probablement déjà sur un siège éjectable…
Bien entendu, impossible de ne pas s’inquiéter à chaque fois qu’apparaît un système de notation des humains. Cela étant dit, la mesure se veut garante du bien-être des conducteurs ou des utilisateurs qui partagent une course, et ne peut être que plébiscitée. Elle évitera certainement pas mal d’abus.