
Début 2019, le géant du VTC déploiera son service de vélo électrique en libre service. Vélib' et les autres vont devoir composer avec un concurrent sérieux.
Ne plus dérailler. Après des débuts plutôt chaotiques, beaucoup de dégradations et plusieurs candidats qui ont jeté l’éponge, les vélos en free floating (on les gare où l’on veut) ont trouvé leur rythme de croisière à Paris. Malgré bien des déboires ces derniers mois, Vélib’ reste le roi incontesté en matière de vélo partagé à Paris. Mais le service phare va devoir s’accommoder de l’arrivée d’un géant sur son terrain de jeu. Car, c’est officiel, Jump, qui appartient à Uber débarque dans la capitale.
Des taxis aux vélos. Pour rappel, en juillet dernier, Uber, le champion californien du VTC, s’était donc offert ce service de vélo-partage implanté aux États-Unis. Bien décidé à s’expatrier, la firme de San Francisco avait annoncé dans la foulée que le service serait d’abord lancé à Berlin. À priori, c’est toujours d’actualité. Ce serait même imminent. Mais ce qu’on ne savait pas alors, c’est que Paris serait la seconde ville sur la liste. La semaine passée, Uber a donc fait savoir par un communiqué qu’il lancerait son service début 2019, sans toutefois donner de date exacte.
25km/h sans forcer. Présenté lors du salon de la mobilité urbaine Autonomy à Paris, le vélo rouge de Jump a quelques atouts à faire valoir. Bien que robuste et massif, des attributs indispensables dans cette jungle urbaine qu’est Paris, le vélo est pourtant souple et bien maniable. Surtout, grâce à son assistance électrique, il peut rouler à 25 km/h sans trop se forcer. Cela en fera d’ailleurs le premier du genre sur le marché parisien. Et Paris ne sera sans doute qu’un début. Car d’ores et déjà, la ville de Lyon semble elle aussi dans le viseur. Entre ses VTC et ses trottinettes LIME, Uber a clairement pour objectif de jouer un rôle important sur le marché des déplacements urbains. Soyons honnête, c’est plutôt réussi.