
Question : faut-il obligatoirement jeter votre ancien biclou aux ordures et acheter un vélo électrique tout neuf. Réponse : pas forcément. Grace à la startup Rool’In, n’importe quel vélo peut désormais être équipé d’une roue qui carbure à… l’énergie solaire.
Ça roule ma poule. Présentée au CES 2017 à Las Vegas, la dernière invention de Stéphane Rachmuhl et d’Antoine d’Acremont a de quoi faire bondir tous les cyclistes du dimanche (ceux qui rament un peu en haut de la côte). Fatigués d’arriver au bureau en sueur à cause des coups de pédale, les deux Français imaginent en 2013 une solution pour éviter de claquer deux mois de salaire (environ 2000 €) dans un vélo électrique : il suffit de concevoir une roue alimentée par des panneaux photovoltaïques et qui pourrait se monter en cinq minutes sur n’importe quel vélo. Aussitôt dit, aussitôt fait.
Pimp my ride. Destiné en priorité aux citadins pressés (et aux grosses feignasses, il faut bien l’avouer), la « E-Sunny » vient officiellement de voir le jour et est commercialisée depuis juin dernier. Oubliez son poids (6kg) car à priori, elle fait des merveilles. Elle garantit jusqu’à 50 kilomètres d’autonomie et se recharge en 3 heures et demie. Et ce n’est pas tout.
Roue solaire connectée. Solaire, rapide à installer et tant qu’à faire, connectée, la roue E-Sunny se pilote avec votre smartphone (rien que ça) pour checker en temps réel le niveau de la charge solaire ou le nombre de kilomètres parcourus. Coût de la customisation : 499€. À ce prix-là, vous disposez même d’un GPS pour retrouver votre vélo (pratique en cas de soirée trop arrosée). Bref, un bon investissement qui prouve qu’on peut vraiment faire du neuf avec du vieux et que tous les moyens sont bons pour dépasser vos concurrents sur la voie cyclable. Lance Armstrong approves this message.
La roue E-Sunny existe en version 20, 26 et 28 pouces. Pour la commander, un coup de pédale par ici.