
Pour être vu par les autres véhicules et les conducteurs, des cyclistes donnent un coup de pinceau magique sur leur vélo. En bonus, on a un peu l’impression de rouler sur des sabres laser.
Tu m’as vu ? Quand on décide de prendre son vélo la nuit, et donc en fin de journée lors des longs mois d’automne et d’hiver, il y a quelques basiques à respecter : porter un gilet rétro-réfléchissant, avoir des feux et des catadioptres sur les roues ou encore porter des brassards lumineux et réfléchissants. L’idée est que vous soyez vu par les autres conducteurs sur la route. Mais on peut encore aller plus loin : repeindre le cadre de son deux-roues avec de la peinture phosphorescente pour briller dans la nuit.
Glow in the dark. Le site Citycle fournit quelques conseils pour éviter les débâcles. Par exemple, il vaut mieux choisir des « couleurs naturelles existantes (le vert et le turquoise) ». Ensuite, il est conseillé de préparer son vélo avec un apprêt blanc, c’est-à-dire une première couche, puisque « l’effet de phosphorescence ne fonctionne pas sur autre chose que du blanc ». Pour être sûr que le vélo brille, il est recommandé d’appliquer plusieurs couches de peinture (quatre ou cinq devraient faire l’affaire) et aussi d’exposer son vélo à la lumière naturelle quelques minutes chaque jour, pour « recharger la peinture ». Une dernière couche de vernis et le tour est joué.
La force est avec vous. En ville, avec la luminosité et les éclairages publics, votre vélo sera moins brillant qu’à minuit en pleine campagne : le degré d’intensité varie en fonction de la luminosité ambiante. Mais cette option peut s’avérer utile justement lorsque l’on roule sur des routes moins fréquentées et éclairées. Par contre, l’effet phosphorescent ne remplace pas les autres lumières ou le port du gilet. Et puis avec ce petit effet Star Wars, la force ne peut être qu’avec vous.