
La société californienne Lime, spécialisée dans la location-partage de trottinettes, compte équiper ses modèles électriques pour lutter contre la conduite en état d’ébriété.
Boire ou conduire, il faut toujours choisir. En apparence, la trottinette électrique est un moyen de locomotion sympathique, mais elle n’échappe en rien à la réglementation. Pour Brad Dao, cofondateur et président exécutif de Lime, la sécurité est un enjeu. Et, selon lui, grâce au service connecté, ses véhicules seraient prochainement en mesure de détecter une conduite en état d’ébriété. Conséquence, la trottinette de l’usager contrevenant ralentirait immédiatement.
Comment savoir si l’utilisateur est sous l’empire d’un état alcoolique ? Oubliez l’éthylotest, la technologie y répond déjà en partie car toutes les trottinettes de Lime sont gorgées de capteurs qui décèlent si le véhicule roule en ligne droite ou s’il vacille. Et, en cas de zigzag malencontreux, son pilote est aussitôt averti. Donc, concernant la boisson, c’est une question d’amélioration des outils embarqués.
Nouvelle conduite, nouvelles lois. Cette avancée est cruciale pour la compagnie et ses concurrentes tant les nouveaux acteurs de la mobilité urbaine sont sous le feu des critiques en raison du nombre d’accidents générés par les mauvaises conduites. Les engins de déplacements électriques (hoverboard, gyropodes, monoroue, trottinette électrique) sont interdits sur les voiries publiques (trottoirs et voies de circulation), à moins de ne pas rouler à plus de 6 km/h sur les trottoirs et de donner la priorité aux piétons. C’est la loi, mais dans les faits, c’est souvent la jungle. Idem pour le port du casque, pas obligatoire mais très fortement recommandé.
Pour rappel, en France, il est interdit de conduire avec une alcoolémie supérieure à 0,5 grammes d’alcool par litre de sang. Autant de consignes qui feront que, demain, votre trottinette saura vous rappeler en cas d’oubli.