
Chaînon manquant entre la patinette et le deux-roues motorisé, le Scrooser affiche des pointes à 25 km/h. Sa selle, aussi grosse que ses roues, permet de rouler en ville, à l’aise Blaise.
Scrooser. Ce n’est pas le nom d’un de ces étranges gâteaux anglais, mais celui d’un nouveau type de véhicule électrique léger : avec ses lignes douces et son cadre minimaliste, on imagine facilement le Scrooser sorti d’un cabinet de design scandinave. Ce n’est pas tout à fait le cas. Son lieu de naissance se situe en Allemagne, dans une petite entreprise de Dresde. Ce qui est tout à fait raccord avec ses grosses roues. « Deutsche qualität » rimant rarement avec « machine délicate ».
25 km/h sans transpirer. La roue arrière accueille un petit moteur de 250 watts permettant de lancer l’engin jusqu’à 25 km/h. Toutefois, à la différence d’un scooter électrique, pas besoin ici d’un casque ou d’un permis spécifique. La batterie en lithium – facilement détachable – se recharge en deux heures trente minutes et offre une autonomie de 35 kilomètres bien confortablement assis sur la selle, ou de 55 km si on accompagne sa monture à pied en patinant. Idéal, donc, pour les petits et moyens trajets.
Easy Rider. Lors des phases de test à Barcelone, les équipes du Scrooser ont entendu des piétons le surnommer « Harley-Davidson des trottoirs ». Restons sérieux : l’engin ne vous rendra pas aussi impressionnant qu’un biker californien, mais il vous offrira tout de même de belles sensations de glisse sur le bitume et un cool à faire baver les rockeurs fans de Vespa.