La route de la soif. Imaginez un bar central, autour duquel une douzaine de personnes sont assises et trinquent en échangeant avec le barman. Maintenant, remplacez les tabourets par des selles, ajoutez un pédalier sous chaque convive et – surtout ! – des fûts d’une sélection de bonnes bières choisies avec amour. Oui, vous avez bien compris : en Beer bike, on pédale à travers la ville, tout en dégustant quelques mousses avec des amis.

Qu’on se rassure, l’effort est limité. L’ivresse et la dépense aussi. Comptez entre 30 et 45 euros par personne pour une balade d’une heure et demie, et une dizaine de litres de houblonnade.

“Take me drunk, I’m home”. Cette promenade rafraîchissante est connue depuis 20 ans en Allemagne, Belgique et pays de l’Est où la culture de la blanche mousse n’est plus à vanter. Mais chez nous, elle resta longtemps privilégiée par les enterrements de vie de garçon et jeune fille, ou apéros afterwork. Finito : cette attraction trouve désormais sa place au rayon “Tourisme”.

De Paris à Liège en passant par Toulouse, le Nord ou les bords de la Loire, il est possible de découvrir une ville en s’envoyant quelques pintes. La barmaid se change alors en guide délivrant les anecdotes historiques en même temps qu’elle garde la main sur la tireuse à bière. Puisque l’été impose de partir moins loin, voilà qui devrait vous motiver à faire votre vélo-rution… Mais toujours avec modération.