Nouvelles pistes cyclables, amélioration du Vélib’, arrivée du Véligo, déploiement de Jump… Les possibilités de monter en selle se multiplient dans la capitale. Et les habitants saisissent l’occasion.
Exploser les compteurs. De plus en plus de Parisiens prennent le vélo. Si l’impression générale aux heures de pointe ne suffit pas, la ville a mis en place des compteurs qui vous convaincront. Rue Lafayette, le nombre de cyclistes par semaine est passé de 12 000 début juillet 2018 à 17 000 cette année. Boulevard Voltaire, plus de 6000 passages ont été enregistrés sur une journée seulement, soit deux fois plus que l’année dernière, selon la ville de Paris.
Vrai record cette fois : vous avez fait exploser les chiffres du #CompteurRivoli hier, 13 septembre 2019, avec près de 2500 passages de plus que le pic précédent (la veille) 🤩🤩🤩 pic.twitter.com/Drko6ffa6X
— Paris en Selle (@ParisEnSelle) September 14, 2019
Véligo à gogo. Une tendance soutenue par la normalisation du service Vélib’ : 51 communes en sont équipées et le service a dépassé 100 000 locations en une journée le 3 septembre, selon Smovengo. Un pic horaire entre 18 et 19 heures confirme les observations de l’association Paris en Selle : le vélo représente désormais 8% des déplacements domicile-travail, contre 4% en 2016.
Autre incitation : le Véligo à assistance électrique, proposé en location longue durée (40 euros mensuels) par la région Île-de-France, sont entrés en piste. D’ici novembre, 10 000 bicyclettes en tout devraient être en circulation. Et si les Parisiens ne trouvaient pas pédale à leur pied, Uber continue de déployer son service Jump.
Vélopolitain. Surtout, l’ouverture de onze nouveaux tronçons cyclables dans la capitale a permis de sécuriser les adeptes du vélo. Et peut-être d’en convaincre de nouveaux. Si ce Réseau express vélo n’est pas encore accessible à tout le monde, d’autres pistes sont prévues. Paris en Selle souhaite notamment atteindre le niveau du métro, où chacun a une piste cyclable à seulement quelques minutes de chez soi.