
Sa forme laisse perplexe, mais pas son efficacité pour purifier l'atmosphère.
Des algues dans un tronc. Une curieuse boîte en métal de 5 m de haut d’où s’échappent des plantes et de curieuses antennes. En vérité, ce qui pourrait être pris pour une nouvelle œuvre d’art urbain est une cuve qui renferme des algues. Celles-ci se nourrissent de dioxyde de carbone qu’elles puisent dans l’air et rejettent de l’oxygène. Ce qui fait de ces micro-organismes… un puissant épurateur atmosphérique pour dépolluer l’air de nos villes.
Au centre des Ramblas-Jardin Jean-Jaurès, la start-up #Kyanos Biotechnologies vient d’installer un « arbre algal » capable de #dépolluer l’#air environnant… Explications ⤵️ pic.twitter.com/LzF6AyppzJ
— Toulouse Métropole (@TlseMetropole) September 17, 2020
1 tonne de CO2 avalée. Chacun de ces étranges arbres à algues peut absorber 200 000 m³ d’air pollué par an, soit 1 tonne de CO2. C’est autant qu’une forêt de 100 arbres selon ses créateurs. On le doit à la startup toulousaine Kyanos qui peaufine ses prototypes depuis 2016. Une première version en forme de colonne Morris avait été présentée à Paris. Cette fois-ci, cet « arbre dépolluant » a été installé en son pays natal : au cœur de Toulouse sur les les allées Jean-Jaurès mi-septembre.
La métropole a lancé un test jusqu’au printemps 2021 à l’issue duquel elle décidera de répéter l’introduction ailleurs. D’ici là, les branches blanches sur le toit fleuriront de petits panneaux photovoltaïques et de divers capteurs. Qu’on se le dise, à Toulouse, le printemps aura de l’avance cette année.