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Toulouse, Clermont… ces villes ont déjà remplacé les bus par du covoiturage
Hilaire Picault |  26/04/2019 10:25
Toulouse, Clermont... ces villes ont déjà remplacé les bus par du covoiturage

Si les Français ne s’y mettent pas d’eux-mêmes, certains maires ont pris les devants pour vous faire monter sur la banquette arrière.

No car = no job. La grogne le faisait déjà ressentir, mais les études récentes le prouvent : les Français manquent d’alternatives à leur voiture individuelle. Sans elle, impossible de se rendre jusqu’à son travail et d’assurer les rendez-vous qui en dépendent. Pire, bien souvent dans ces zones péri-urbaines, ne pas avoir de voiture empêche de trouver un job.

Conscientes qu’on ne peut pas ouvrir des lignes de bus partout, plusieurs communautés de communes et agglomérations se sont tournées vers le covoiturage. Deux gains en un, en augmentant le nombre de passagers par voiture, on divise l’impact carbone tout en boostant la mobilité. C’est là qu’entre en jeu la plateforme Klaxit.

Chauffeur, emmenez-moi au bureau. Jusqu’ici, cette plateforme organisait des trajets domicile-travail en créant des partenariats avec des grandes entreprises dont Orange ou le Crédit Agricole. Elle se tourne désormais aussi vers les collectivités territoriales afin de faciliter la mobilité en zones péri-urbaines. Klaxit Mobilités travaille ainsi avec le syndicat des transports de Clermont-Ferrand pour relier les zones d’activités (ZAC, pépinières d’entreprises) et assurer le dernier kilomètre au-delà du réseau des bus.

Idem à Toulouse, un accord a été signé pour aider à rejoindre les agglos de Sicoval et du Muretain : 62 communes qui sont deux gros bassins d’emplois. Loin des métropoles, Lannion en Bretagne s’y est mise aussi, tandis qu’en Lorraine, Lunéville compte sur les covoitureurs pour compléter deux lignes de bus, afin de permettre de retrouver les zones résidentielles après le travail.

Pour les utilisateurs, c’est rentable grâce aux subventions pouvant aller jusqu’à 400 euros. Quant aux collectivités, cela évite des investissements lourds tout en soutenant l’emploi et l’activité.

Qui paie ? Les municipalités avancent une part du coût du trajet à Klaxit (de 2 à 4 euros par trajet à Lannion par exemple). À terme, la loi LOM va fixer un cadre légal pour les autorités en charge de la mobilité et réglementer ces subventions. Le fait de commencer dès maintenant donne une longueur d’avance à tout ce système. Bien anticipé, il pourrait donner un coût de trajet équivalent à celui d’un ticket de bus pour l’usager.

Côté collectivité, le logiciel Klaxit Mobilité permet de garder un œil sur les usages réels pour anticiper les infrastructures de demain : voie spéciale covoiturage, aire de rencontre, etc. Quant à Klaxit, la startup en est certaine, ces liens privés-publics facilitent l’intermodalité et sont indispensables au développement massif du covoiturage en région. Si en plus cela fait gagner quelques euros au chauffeur, on voit mal comment la grogne actuelle pourrait perdurer.

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