Time is money. Jusqu’alors, pour gagner du temps sur l’autoroute, vous deviez louer un boîtier et régler un abonnement mensuel. En échange, les sociétés consentaient des tarifs préférentiels et quelques services annexes d’entretien auto ou de restauration rapide. C’est leur gagne-pain, et vous ne faisiez pas le poids pour négocier. Mais demain, les constructeurs pourraient bien choisir d’intégrer ce genre de service directement dans les voitures et renverser la donne.

Un télé-badge universel. C’est exactement pour ça que la société high tech américaine Gentex a développé son Integrated Toll Module, une technologie de télécommunication intégrée au rétroviseur central qui envoie votre signature numérique au péage et valide le paiement. Audi envisage déjà de proposer cette technologie en option sur ses prochaines voitures et discute déjà des arrangements avec les sociétés autoroutières américaines, canadiennes et mexicaines.

Le système fonctionnera autant pour l’autoroute que pour les périphériques, les tunnels et peut-être même les parkings.

À l’heure où les grandes métropoles envisagent de dresser des barrières à l’entrée des villes, comme l’ont déjà fait Singapour, Téhéran ou Oslo pour y réduire le trafic, cela pourrait rapidement trouver son intérêt. Seul défaut : un même abonnement actuel peut servir pour plusieurs véhicules ; avec le système de Gentex reste à savoir si l’on pourra lier une flotte à un seul compte. Et puisque les voitures autonomes nous auront relégué sur la banquette arrière, pourquoi faudrait-il aussi envisager de nous réveiller à chaque péage ?