
On pourra les voir circuler dans les rues de la capitale dès l'année prochaine.
Être à Paris et Londres en même temps. L’expansion mondiale du fameux taxi londonien continue. Après Berlin, Oslo ou encore Amsterdam, Paris sera la prochaine grande ville à accueillir le fameux black cab, si représentatif de Londres. La seule différence entre les véhicules que l’on connaît et ceux-là est qu’ils seront désormais électriques. L’entreprise qui les fabrique, la London Electric Vehicle Company, souhaite ainsi renouveler le parc britannique et continuer de se développer à l’international. Le but est de réussir à implanter le black cab un peu partout dans le monde, avec un modèle plus respectueux de l’environnement.
20 000 taxis par an. Ces nouveaux taxis sortiront tous d’une nouvelle usine située à Coventry en Angleterre, spécialement dédiée à leur construction. La technologie hybride rechargeable permettra, selon la société, de réduire le coût d’utilisation et de rouler à zéro émission. Du moins sur une certaine distance, puisque les voitures seront tout de même équiper d’un générateur à essence pour recharger la batterie et augmenter l’autonomie, jusqu’à 600 kilomètres. Au total, plus de 20 000 véhicules devraient sortir de l’usine chaque année, assez pour les voir débarquer partout dans le monde d’ici quelques années.
Franchir le cab. Selon Chris Gubbey, directeur général de LEVC, l’engin ferait gagner à son exploitant environ 115 euros par semaine sur les frais de carburant, en-dehors des économies réalisées sur l’entretien. Le prix d’un taxi reste conséquent : neuf, il faut compter autour des 70 000 euros. Un gros budget, même si ces véhicules sont faits pour durer entre 15 et 20 ans. Pas certain que la durabilité et la renommée de ces petites voitures noires soient suffisantes pour convaincre les chauffeurs français. Mais pour les usagers, ça risque d’être « the thing to do » en 2019. En espérant qu’ils soient customisés, comme à Oslo !