
Installer ces infrastructures dans nos villes pourrait contribuer à améliorer le bilan carbone de nos nouveaux engins préférés.
On aime : prendre la trottinette électrique tous les jours et sentir le vent dans ses cheveux. On n’aime pas : savoir qu’elle pollue nos cours d’eaux et qu’elle roule grâce à une énergie pas toujours écologique. Pour que cette deuxième option ne soit plus d’actualité, l’entrepreneur Américain Colin Roche a lancé en 2015 « The Oasis », des bornes de recharge alimentées à l’énergie solaire. Son entreprise Swiftmile propose aux mairies et firmes du monde entier une solution qui a déjà été installée à Berlin ou par Tesla, pour ses employés.
Chargement intelligent. Compatible avec la plupart des vélos électriques et des trottinettes vendus sur le marché, « The Oasis » promet de devenir la station-service du futur. L’îlot de recharge ressemble aux dispositifs pour vélos en libre-service mais il est complètement autonome avec ses panneaux solaires, il n’est pas nécessaire de le brancher au réseau électrique. Ce n’est pas son seul avantage puisqu’il promet des informations en temps réel comme les places disponibles et le niveau de batterie. Cerise sur le gâteau : l’entretien et la maintenance sont gérés gratuitement par la firme.
Win win. Swiftmile est financée uniquement par la publicité. Les villes donnent accès à un espace sur la voie publique et l’exploitant se rémunère avec l’argent généré par l’achat d’espace. Cette équation gagnante-gagnante pour tous les acteurs pourrait amener à réduire les missions des juicers ainsi que la pollution des véhicules sur la voie publique en obligeant les trottinettistes à se garer sur des docks. Espérons que bientôt les petits pêcheurs à l’aimant des fleuves n’auront plus de travail grâce à Swiftmile.