Bi-moteurs, 680 chevaux. Lents, les Suisses ? Un cliché légende que les ingénieurs d’Elextra vont balayer au loin. Leur supercar du même nom est un bolide doté de deux moteurs électriques qui peut atteindre les 250 km/h. Preuve que l’électrification touche aussi le secteur des voitures de luxe et que, dans ce secteur, la Suisse est prête à concurrencer l’Américain Telsa.

À la vitesse de la foudre. Avec quatre portes, quatre places, une autonomie de 600 kilomètres (si l’on roule à 100 km/h de moyenne) et un châssis en fibre carbone, l’engin est capable de rivaliser avec les meilleures Telsa (dont le Model S P100D). Plus vertigineux encore, les Suisses annoncent qu’Elextra passe de 0 à 100 km/h en 2,3 seconde. Ce qui la place devant les 2,5 secondes de la Bugatti Veyron 16.4, actuelle détentrice du record homologué.

500 000 euros. Son design, qui rappelle celui d’une Lamborghini ou d’une Ferrari, a été pensé pour être « sportif et spacieux ». Derrière ces courbes, on retrouve le designer Robert Palm, PDG de la firme Classic Factory qui a notamment conçu la Lyonheart K, une réinterprétation moderne de la Jaguar Type E. Le constructeur suisse envisage d’en faire produire (en Allemagne) 150 exemplaires pour 500 000 euros. C’est le prix à payer pour ne pas polluer l’atmosphère en étant au volant d’une des voitures les plus rapides au monde. Du moins au démarrage.