C’est le voyagiste néerlandais TravelBird qui a réalisé ce baromètre : le Green Cities Index 2018 classe 50 villes de l’OCDE en fonction de leur densité de verdure par habitant et la diversité des espaces verts, incluant donc à la fois les espaces naturels (bois), cultivés (parcs mais aussi golfs) et alimentaires (vignobles).

Si Reykjavik sort grand vainqueur de l’étude avec 410 m² de vert par personne, on pourra s’étonner de ne trouver qu’une seule ville française. Mais quelle ville : Marseille arrive 11e avec 111 m² par tête. Ce qui la place également à la 7e place en terme de superficie pure, grâce à ses 39,30% de ville végétalisée.

« La meilleure destination urbaine pour les écotouristes. » Les Parisiens penseront d’emblée au gazon du Vélodrome ; les Phocéens leur répondront en déballant le parc du Palais Longchamp en plein centre-ville, le jardin de la Magalone face à la cité du Corbusier, ou encore le Parc Borély à deux pas de la plage du Prado. Pas de mauvaise foi ici, la victoire est méritée. Ce qui va faire rager la capitale, c’est que l’étude va plus loin en se voyant comme une célébration des métropoles faisant l’effort de défendre la biodiversité et préserver l’environnement.

Marseille, ce jardin d’Éden.  À côté des chiffres, TravelBird rappelle l’importance des espaces verts qui « aident les individus à se sentir plus détendus, à réduire le niveau de stress et à se protéger contre les polluants nocifs ». Oui, il va falloir vous y faire : Marseille est notre rempart contre le réchauffement climatique avec ses sept parcs labellisés EcoJardin qui limitent les vagues de chaleur et réduisent les inondations par exemple.  Alors, 11e place mais comme on dit au stade : « À jamais les premiers. »