Bonne nouvelle. C’est du jamais vu depuis près d’un siècle : en 2021, le nombre de personnes décédées dans les 30 jours ayant suivi un accident sur la route était de 2944. Un “score” pas connu en France depuis 1926 et qui, hormis la période Covid ayant immobilisé une grande partie des Français, donnait de l’espoir quant à la responsabilisation collective des conducteurs.trices. C’était, dans le détail, 300 morts de moins qu’en 2019, avec une part impressionnante d’hommes décédés (2292) par rapport aux femmes (652), preuve que sur la route, les clichés masculins associés à la vitesse ont encore la vie dure.

Mauvaise nouvelle. Le revers de cette médaille, si l’on peut dire, c’est la part effarante des stupéfiants dans la cause des accidents mortels : selon les chiffres de la sécurité routière, ce sont 700 personnes par an qui meurent chaque année (en moyenne) à cause des substances illicites : alcool, cannabis, cocaïne… la liste est longue et hélas cumulative selon que les conducteurs abusent une seule fois dans l’année ou réalisent tous les weekends un mauvais combo entre plusieurs drogues.

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Champion des accidents en Europe. La France, qui compte l’une des populations les plus denses d’Europe, arrive par ailleurs sur la première marche du podium quant au nombre d’accidents mortels. Avec 45 décès par million d’habitants, elle se situe néanmoins dans la moyenne de l’UE, sachant que les chiffres montrent que l’autoroute reste 5 fois plus sûre que les nationales où la vitesse a pourtant été abaissée, dans plusieurs régions, à 80 km/h… Mais cela ne doit cela dit pas faire oublier l’essentiel : la prise de drogues est fermement interdit et passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende en cas d’accident mortel. Et ça, c’est tout sauf une blague.