Chaleur chaleur. Les prévisions saisonnières de Météo France pour l’été 2018 sont claires : juillet, août et septembre seront gouvernées par un temps très chaud et globalement peu humide. Malheureusement, Paris est une véritable fournaise, le peu d’espaces verts piégeant la chaleur et le béton mettant beaucoup de temps à se refroidir. Afin de se parer face à la vague de chaleur annoncée, l’APUR (Atelier parisien d’urbanisme) recense les « îlots de fraîcheur urbains », des endroits de la capitale où les effets de la canicule sont moindres.

Plusieurs petits coins de paradis sont alors mis en exergue. Les bois de Boulogne et Vincennes, déjà, font figure d’oasis, leur verdure offrant une fraîcheur contrastant fortement avec l’air irrespirable des quartiers plus urbains. Ensuite, les bords de Seine, grâce à la fraîcheur apportée par le fleuve.

Viennent enfin l’avenue Foch et les boulevards des maréchaux, longues artères ombragées où il est possible de se promener sans fondre telle une bougie.

Contraste. Hormis les coins les plus frais, la carte dévoile aussi les parties les plus chaudes de la ville lumière. Celles-ci sont majoritairement — et logiquement — des quartiers bétonnés, emprisonnant la chaleur. L’APUR propose alors un remède simple : faire évoluer l’espace urbain en privilégiant notamment des revêtements plus adaptés à la chaleur, tels que le bois, le stabilisé ou les pavés.

Quoi qu’il en soit, vous voici désormais muni de votre carte au trésor estivale aux allures de guide de survie en milieu urbain. N’oubliez pas la crème solaire.