Go green. Pour participer au programme de développement durable de l’ONU, la Suède a rejoint Transforming our world en 2015 et engagé une série de réformes. Parmi elles, le développement de sources d’énergies suffisantes pour alimenter le pays en autonomie sans émettre de CO2.

Selon l’Association des producteurs éoliens suédois (SWPA), 3681 projets de construction d’éoliennes ont été engagés depuis et seront opérationnels en décembre. Grâce à elles, le pays possédera une capacité de production (démesurée) de 18 térawatts-heure par an.

Autonomie énergétique propre. Pour y arriver, Bloomberg rapporte que le gouvernement et les groupes d’investisseurs ont voté de quoi faire jaillir les 7506 mégawatts de production manquant pour atteindre leur but. Ainsi, en conditions météo normales et sous réserve que les chantiers arrivent à terme, la Suède aura rempli son contrat vis-à-vis de l’ONU avant la fin de 2018.

L’économie respire mieux aussi. Deux conséquences vertueuses découlent de cette transition réussie, en plus de l’autonomie énergétique la plus responsable qui soit. D’abord cette super-productivité va faire chuter les prix de l’électricité, et ce juste avant la période hivernale. Les Suédois disent merci. Mais les entreprises aussi.

Plutôt que d’acheter l’énergie la moins chère entre différents revendeurs, ou se lancer dans l’installation d’un parc photovoltaïque personnel, la tendance démontrée par Les Echos est que les sociétés vont signer des contrats à long terme directement avec des producteurs. En effet, la Suède a fixé légalement le nombre de licences autorisant à produire de l’énergie propre afin d’éviter un emballement de la concurrence, et ce seuil est atteint. Pour garantir les meilleurs prix, les entreprises vont donc court-circuiter les distributeurs et acheter local et proche, ce qui assurera une pérennité aux exploitants électriques et limitera les fluctuations des prix. Tout bénef pour tout le monde.