
Peur de lâcher votre smartphone, besoin de prendre tous les appels, sensation de vibrations fantômes ? Si l’un de ces symptômes vous concerne, vous souffrez peut-être de nomophobie : une phobie moderne qui touche ceux qui craignent d'être séparés de leur téléphone.
Nomophobie, kesako. Ce mot, apparu pour la première fois en 2008 dans une étude menée par le Yougov, provient de la contraction de l’expression anglaise « no mobile phobia ». En français : la peur de se retrouver sans téléphone. Un mal moderne, donc. Et si l’utilisation des nouvelles technologies n’a rien d’une maladie, la nomophobie, elle, est une véritable addiction. Selon un sondage FrontRange, 66% des utilisateurs ne pensent d’ailleurs pas pouvoir rester plus d’une journée éloignés de leurs smartphones…
Mode déconnexion activé. Une seule solution pour éviter le burn out : prendre du recul ! Certes, couper la connexion avec ses proches parait inimaginable et pourtant, se retrouver parfois isolé technologiquement serait bon pour la santé, comme le prouvent les études de l’agence nationale de recherche sur la déconnexion volontaire.
Journée mondiale sans portable. Sachez que la prise de conscience est la base de la “désintox”, une première étape qui vous conduira peut-être à participer aux Journées mondiales sans portable du 6 au 8 février 2017. L’objectif : tester votre autonomie dans un quotidien dépourvu de téléphone et peut-être réfléchir sur l’impact du cellulaire sur votre vie et vos rapports aux autres. Partez à l’aventure, décuplez vos sens et retournez à la nature, elle vous aidera à vous reconnecter !
Enfin, rassurez-vous, vous n’êtes pas tous nomophobiques, mais pour la majorité hyperconnectés. Offrez-vous simplement le luxe d’être maître de votre temps.