Palmier. Sur une citadine moyenne, le réservoir contient 40 litres environ, autant de poids que vous traînez avec vous. Cette masse disparaît sur une voiture électrique où elle est remplacée par un pack de batterie bien plus lourd. Avec un défaut à la clé : ce poids ne réduit pas au fur et à mesure qu’on roule, contrairement à l’essence consommée…

Selon la startup britannique Page-Roberts, il est facile d’améliorer cet état de fait sans réduire le nombre de cellules de batteries mais en changeant la disposition de la batterie. À l’image d’un bocal aquarium, nous serions disposés autour d’un “mat” central à la place du palmier de vos poissons rouges.

Moins haut, plus aérodynamique. Généralement situé sous la voiture, en plancher, le pack de batterie devrait, selon ces ingénieurs, être positionné au centre du véhicule, verticalement dressé, comme le montrent ces représentations transparentes. Cela aurait pour effet de considérablement améliorer l’aérodynamisme de la voiture en faisant gagner un tiers d’autonomie en moyenne.

Selon leurs simulations, une citadine 4 places électrique de 300 km maximum d’autonomie pourrait quasiment atteindre les 600 km.

Finie la course aux batteries. Leur explication tient dans le fait que la conception classique actuelle dite en « skateboard » (une planche électrifiée sur laquelle on ajoute l’habitacle) tend a rehausser les voitures et les freine. Les Britanniques affirment pouvoir « augmenter considérablement l’efficacité des véhicules électriques avec des solutions d’ingénierie de pointe qui offrent une élégance de conception. » Une idée qui stopperait la course aux super-batteries, gourmandes en fabrication, mais forcera tous les constructeurs à repenser leurs modèles et leur design d’intérieur (qui veut voyager dos à dos ?). Rien n’empêche cependant de concevoir la prochaine génération de voitures sur cette base, et tout particulièrement les véhicules autonomes…