La promesse de cette startup française : démocratiser l'aviation légère aux côtés de pilotes expérimentés. À l'horizon, des voyages originaux et une démocratisation des transports aériens, même pour les petits budgets.
Jusque-là, vous étiez habitués.es aux trajets partagés en voiture (le covoiturage). Mais il faudra désormais lever la tête, car depuis 2015, les Français de Wingly proposent peu ou prou la même chose, mais à plusieurs centaines de mètres d’altitude, et pour ça, leur arme de choc se nomme : le partage des courses aériennes.
Les passagers partagent les frais du pilote. Après des débuts difficiles et face à une législation française contraignante, les fondateurs de Wingly ont commencé par exporter leur idée planante en Allemagne puis en Angleterre, avant de finalement obtenir le droit de décoller sur le territoire français. C’était en 2017 et depuis, le service ne cesse de prendre de l’altitude : 10 000 vols sont proposés par 15 000 pilotes pour 300 000 membres qui, sur chaque vol, “cotisent” pour partager les frais. Et c’est ainsi que pour le prix d’un billet première classe en train (comptez par exemple 150 € pour un vol Chartres-Marseille) vous bénéficiez désormais d’un trajet express à plus de 250km/h tout en bénéficiant d’une vue exceptionnelle.
https://twitter.com/Wingly_FR/status/1115221314225278976
Aller au boulot en avion ? Forcément, qui dit “coavionnage” dit mobilité simplifiée. Et même si Wingly reste prudent sur le sujet (les conditions météos peuvent obliger les responsables à annuler certains vols), on rêve déjà de pouvoir partir bosser à l’autre bout de la France, en fonction de ses déplacements professionnels, en évitant les rames de train et les autoroutes. Avec ce nouveau service de mise relation entre pilotes expérimentés et passionnés d’aviation, vous voilà fin prêt.e pour des vols professionnels pendant la semaine, ou des vols plaisirs le week-end.
Parmi les destinations les plus prisées : un survol du Mont Blanc et une découverte du Château de Vaux-Le-Vicomte ou encore le toujours aussi efficace Paris-Deauville (moyennant 35 minutes de vol et une centaine d’euros aller-retour).
Le service permet de laisser un avis aux pilotes, et comptez une trentaine d’euros minimum pour une course.
Plus d’infos sur le site officiel, et regardez dès maintenant la Minute Mobilité de CNews avec le cofondateur Emeric de Waziers interviewé par Éric de Riedmatten.