
Le rapport signé Bloomberg est sans équivoque : les émissions des véhicules électriques baisseront de 3 à 10 % chaque année jusqu’en 2040.
Personne n’est parfait, et la voiture électrique n’échappe pas à la règle. Souvent présentée comme la solution de mobilité écologique miracle, elle possède sa part d’ombre : sa fabrication pollue, car il faut du sale pour faire du propre. Si elle ne salit pas les routes, l’électricité qu’elle consomme, elle, est issue de combustibles fossiles. Toutefois, les chiffres liés à sa consommation rattrapent largement le coup et justifient sa réputation.
Appréciez plutôt : selon le rapport publié en janvier 2019 par Bloomberg New Energy Finance (BNEF), les véhicules électriques, c’est environ 40 % d’émissions de moins que les voitures équipées de moteurs à combustion. Le débat est, dès lors, clos. Hormis cela, le rapport met également en avant un pays : la France. Le graphique ci-dessous indique que l’Hexagone est l’un des pays au plus faible bilan carbone en lien avec l’électrique.
À l’horizon 2040, les émissions des véhicules essence et diesel devraient diminuer d’en moyenne 1,9 % chaque année, contre 3 à 10 % sur cette même période pour les voitures à batterie. La raison ? La « décarbonisation » progressive liée à la fabrication des voitures électriques, notamment causée par la fermeture progressive des centrales à charbon. En 2040, 63 % de la production électrique devrait être « décarbonée », contre 38 % aujourd’hui. Enfoncez la pédale, l’avenir s’annonce vert.