
Du moins c’est ce qu’affirme Nicolas Cartier, directeur du programme de renouvellement des bus au sein de la RATP, dans un contenu éditorial publié dans "Le Parisien".
On connaissait les avantages écologiques de l’électrique mais peu de sa meilleure efficience face au moteur thermique. Selon Nicolas Cartier, les véhicules utilisés par la RATP connaissent moins de pannes grâce à une construction de bonne facture. Des propos confirmés dans une étude faite par le journal La Montagne quelques années auparavant. Celle-ci établit que sur les 14 à 17 ans de service, leur entretien se limite à la carrosserie alors que le cousin thermique voit sa boîte de vitesse changée, son huile ou ses liquides. Des opérations que l’on suppose plus enclines aux incidents.
Roulez chargé. Ce changement d’alimentation doit être accompagné par l’installation d’infrastructures solides. Les 180 à 200 km offerts par les batteries ne sont pas atteignables si la recharge n’est pas suffisante. La mission primordiale des équipes dans les dépôts est donc de s’assurer que le fournisseur d’énergie offre l’approvisionnement nécessaire à tout moment. Dans le cas de la RATP, tout se passe parfaitement et aucune interruption n’est à déclarer.
Investir dans l’avenir. La société parisienne croit et investit dans cette nouvelle solution. À l’horizon 2025, son plan consiste à transformer l’entièreté de sa flotte en tout électrique. Elle investit plus d’un milliard d’euros pour que ses 4800 bus soient moins polluants, moins sonores et en rapport avec la ville de demain. L’entreprise souhaite suivre l’accélération de la transition écologique en divisant ses émissions de CO2 par deux d’ici 2025 par rapport à 2015. Concernant les pannes, on espère que d’ici quatre ans les véhicules auront survécu aux interminables embouteillages parisiens et que cette phrase sera toujours vraie.
Crédits photos de une : RATP – Denis Sutton