Auto, visio, dodo. Après une grosse année où le télétravail s’est massivement généralisé – et où nos comportements ont largement intégré le numérique – nombreux sont ceux à avoir pris l’habitude de bosser depuis n’importe où. N’importe où, y compris… dans sa voiture, si l’on en croit le sondage que vient de réaliser la SANEF. Selon cette étude, 73% des télétravailleurs utilisent leur téléphone en conduisant et, plus étonnant, 10% des télétravailleurs réguliers participent parfois à une réunion téléphonique ou une visioconférence au volant…

#ConseilSecurite Voilà quelques-uns des effets perturbants de l’utilisation du téléphone sur la conduite via la @FondationVA #TunnelToulon pic.twitter.com/JCrZAcCvxI

— Tunnel de Toulon (@TunnelToulon) November 28, 2021

Un sur deux. Afin d’appuyer sa nouvelle campagne de sécurité routière sur les dangers du téléphone au volant, la SANEF dévoile donc un sondage confirmant « l’importance de sensibiliser au danger du téléphone au volant ». On y apprend notamment que plus d’un automobiliste sur deux (56%) déclarent avoir des comportements à risque au volant, 54% répondant à un appel et 34% écrivant ou lisant un SMS. Un comportement à risque quand on sait que la probabilité d’accident est multipliée par 23. Une nouvelle tendance d’ailleurs encore plus prononcée chez les 24-35 ans, puisque le chiffre s’élève à 84%… Une plaie.

SMS onéreux. Face à ce constat, la SANEF a lancé fin octobre la campagne « Merci à vous ». Un slogan positif et bienveillant décliné en version télé, radio et pour les réseaux sociaux. Hormis le risque encouru pour soi et les autres (détourner les yeux de la route pendant en moyenne 5 secondes multiplie le risque par 23), utiliser son téléphone au volant peut coûter cher : 135 euros d’amende et trois points en moins sur le permis. Un permis qui sera d’ailleurs automatiquement retenu si vous cumulez le téléphone au volant avec une autre infraction. Ce SMS (ou cette « story insta ») attendra.