
Hybride et inspiré de la nature, ce projet en met plein la vue. Mais espérons qu’il ne battra pas de l’aile.
À Gloucester, en Angleterre, on accueillait mi-juillet un grand salon aéronautique. Au sol, on parlait beaucoup de la honte de prendre l’avion et du besoin de réduire l’impact carbone de l’aviation civile. Loin des grises mines, Airbus a su prendre un peu de hauteur en présentant un projet immédiatement attachant : le Bird of Prey.
The ‘#BirdOfPrey’ is taking wing! This sleek new concept takes inspiration from eagles to create a hybrid-electric design with individually controlled feathered wings. We’re always looking for pioneering new ideas – what would your aircraft be inspired by? https://t.co/HOfecb8X06 pic.twitter.com/0zXOr5znJv
— Airbus (@Airbus) July 19, 2019
Voici donc un avion de ligne dont le design imite directement la morphologie des oiseaux. Sa queue découpée comme ses ailes rappelle les plumes des rapaces. Et l’avionneur précise que ces dernières seront articulées. Tellement improbable qu’on croirait un avion imaginé pour un film Marvel. Ce qui n’est pas si loin de la vérité. L’oiseau de proie n’est pas prévu pour être construit mais être un idéal.
Il donne une direction, un cap pour Airbus dans les prochaines années. D’abord, il doit être économe en énergie : le Bird of prey se veut hybride et sa propulsion repose sur des turbo-hélices. Ensuite, il est adapté à un nouveau public, jusqu’ici réticent à voler, les Millenials.
Comme l’a résumé Martin Aston, haut responsable chez Airbus, cet avion-rapace veut déclencher un « effet wahou » censé « être une source d’inspiration pour les jeunes et les aider à envisager une carrière dans le secteur de l’aérospatiale ». Si vous cherchiez qui était le plus perché, il ne s’agit peut-être pas de ce gros oiseau orange…