
Jusqu’à présent, vous connaissiez ce prénom pour ses friteuses et ses casseroles, mais désormais SEB prend le guidon et s’insère sur le créneau de la mobilité douce en s’alliant à Marc Simoncini et son vélo intelligent Angell. Un sacré virage.
C’est l’un des slogans les plus connus de la culture publicitaire : « SEB c’est bien ! » Trois mots tout simples qui sont depuis longtemps entrés au panthéon de la pop culture (si vous avez plus de 35 ans et que vous avez connu la télé) et qui résonnent d’une autre manière en 2020 puisque la marque française spécialisée dans l’électroménager vient d’annoncer son entrée au capital d’Angell, la startup fondée par le créateur de Meetic, Marc Simoncini.
.@marcsimoncini (@AngellBike), et Thierry de La Tour d’Artaise, le PDG du @GroupeSEB, ont officialisé leur partenariat industriel exclusif et l’entrée de SEB Alliance au capital d’Angell, la nouvelle start up du fondateur de @MeeticGroup. https://t.co/FHXU5BUgqH
— Lyon Décideurs (@LyonDecideurs) May 19, 2020
Avec des prénoms pareils, ils étaient faits pour se rencontrer : le mariage d’Angell et SEB, c’est d’abord la garantie d’un vélo conçu en France, puisque SEB en assurera la fabrication dans l’usine d’Is-sur-Tille en Bourgogne, là où l’histoire de SEB a débuté voilà… 163 ans. L’objectif assumé est de sortir 10 000 modèles par an, puis 60 000 sur les trois prochaines années.
Encore une fois, la mobilité prouve qu’elle est devenue plus qu’un simple argument marketing, mais un enjeu de société. Avec ce gros coup de pédale, la vieille société française assure un lifting réussi et accole son nom aux deux premiers modèles d’Angell (le Angell et le Angell /S), un vélo haut de gamme vendu aux alentours de 2700 euros, livrable sous 10 jours dès le mois de septembre et proposé en exclusivité chez Fnac/Darty.
Certains rétorqueront que le vélo connecté n’est pas à la portée de tout le monde, mais n’oublions pas que le modèle designé par Ora-ïto peut bénéficier comme tous les vélos d’aides dans plusieurs villes (500 euros à l’achat à Paris ou 400 euros à Marseille) et d’un bonus écologique cumulable d’une valeur de 200 euros. De quoi dire, spontanément que oui, les deux-roues, c’est bien aussi.