
La mairie de Paris a annoncé plusieurs changements pour l’année prochaine, avec notamment un nombre restreint d'opérateurs dans la capitale.
Il n’en restera que trois. Après les trottinettes en libre-service, bientôt bridées à 10 km/h dans la capitale, la ville s’attaque maintenant aux scooters. « Un cadre de régulation », dixit David Belliard, l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé des transports, va être mis en place pour mieux organiser ce système, et faire en sorte que la cohabitation entre les vélos, les trottinettes, les voitures, les bus et les piétons soit la plus paisible possible.
Depuis le 13 décembre, les opérateurs spécialisés peuvent répondre à l’appel d’offre de la ville de Paris. Seulement trois sociétés de scooters en libre-service, comme Cityscoot, Troopy ou encore Yego, seront retenus par la Mairie qui annoncera les « heureux élus » avant l’été. Ces trois acteurs seront alors en mesure de déployer leurs engins, entre 1 500 et 2 500 chacun, à partir de la rentrée prochaine, et ce pour une durée de cinq ans. C’est-à-dire qu’au maximum, il y aura 7 500 scooters en libre-service à Paris en septembre. À noter que la Mairie envisage, si tout se passe bien, d’augmenter leur nombre entre 2024 et 2027 pour passer à 9 000 scooters au total.
Pour partager au mieux l'espace public et pour la sécurité de chacune et chacun, nous allons réguler les scooters électriques en libre service : limitation du nombre d'opérateurs, du nombre de scooters en location et des conditions d'utilisation ⤵️https://t.co/QnoRp0nBrt
— David Belliard (@David_Belliard) December 13, 2021
Les critères de sélection ne sont pas connus, mais d’après BMFTV, ils seraient liés à « l’environnement, à la qualité des services et à la capacité à monter en puissance si le besoin s’en fait ressentir. Paris a également précisé qu’elle tiendrait compte des conditions de travail des salariés. » Quatre opérateurs, ceux qui sont déjà présents à Paris, sont en lice.
On retrouve Cityscoot, Troopy, Yego et Cooltra. Ils proposent à peu de chose près tous la même chose, c’est-à-dire des scooters électriques 50cc pouvant aller jusqu’à 45km/h (même si la vitesse est limitée à 30km/h dans la capitale). Troppy est le seul à ne pas encore proposer de modèle électrique, mais la société a annoncé l’arrivée de deux nouveaux modèles à brancher pour 2022 (un 50 cc et un 125 cc). Niveau prix, les quatre opérateurs sont très proches, entre 0,39 et 0,36 centimes d’euro la minute. Des « packs minutes » sont disponibles à l’achat pour faire baisser le prix à la minute et des applications sur smartphone permettent de réserver, de démarrer et de payer pour la location.
It's a wrap 🎬#ArcDeTriomphe #Christo #inspiration pic.twitter.com/EUIMrSjn8N
— Cityscoot (@CityscootParis) October 1, 2021
En somme, peu de choses devraient réellement changer. En tout cas, la Mairie n’a pas encore annoncé tous les détails concernant d’éventuelles nouvelles mesures ou règles pour mieux réguler le trafic. Au niveau des places de parking, ces scooters partagés pourront « utiliser le stationnement deux-roues motorisés existant sur la voirie ainsi que la bande de stationnement ouverte à tous », explique la Mairie. Leur nombre, pour l’instant, restera à peu de chose près le même (Paris en compte près de 7 000 en ce moment). Des scooters électriques et des bonnes conditions pour les salariés semblent être les deux priorités pour la Mairie. À bon entendeur.